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02 octobre 2017

Réseau 50+: des services adaptés à la région

©TC Media - Anne Blondin

Le Réseau 50+ s’est inspiré de la Ressource pour personnes handicapées de l’Abitibi-Témiscamingue pour maintenir des services de proximité.

La présidente régionale du Réseau 50+, Francine Boulet, a expliqué le processus qui a été enclenché dans la dernière année et qui a mené à sa séparation d’avec le Réseau FADOQ.

«La réalité de Montréal n’est pas celle de l’Abitibi-Témiscamingue, a souligné Mme Boulet. Nous dénoncions également le fait que les clubs de l’Âge d’Or n’étaient pas consultés. On nous demandait de garder le silence sur certains dossiers qui concernaient la région et nous ne pouvions pas en parler.»

Mme Boulet a pris l’exemple d’une carte de crédit qui a été acheminée à des membres de la FADOQ sans que les clubs aient été préalablement avertis.

«Les cartes BLC étaient déjà activées lorsque les membres les ont reçues, a indiqué Mme Boulet. Les membres ne savaient pas quoi faire et plusieurs les ont jetées. Il y avait déjà des opérations qui étaient perçues sur ces cartes. Ça n’avait pas de sens. Notre but est de protéger nos aînés et non de les faire dépenser.»

Face au constat que le Réseau FADOQ ne tenait pas compte de la réalité des régions, les clubs de l’Abitibi-Témiscamingue ont été consultés et un référendum a eu lieu en juin. Un total de 73 % des membres ont voté en faveur de la désaffiliation.

Suivre l’exemple

Avant de prendre la décision de se désaffilier, les dirigeants du Réseau 50+ ont demandé des conseils à Rémy Mailloux, qui a fait le choix, il y a 20 ans, de s’affranchir de son association provinciale en fondant la Ressource pour personnes handicapées de l’Abitibi-Témiscamingue.

«Si nous étions restés avec notre association provinciale, nous serions morts à petit feu, a-t-il dit. En rapatriant les opérations et l’argent en région, nous avons pu nous développer et offrir de nouveaux services. C’est un organisme pour les gens de chez nous.»

Rémy Mailloux a salué la décision du Réseau 50+ et les appuie dans leurs démarches.

La priorité: les membres

En se désaffiliant du Réseau FADOQ, le Réseau 50+ a pu rapatrier les opérations, les décisions et l’argent dans la région.

«Nous voulons revenir à ce qu’il y a de plus important pour nous: nos membres. La mission première des clubs de l’Âge d’Or était de prévenir l’isolement de nos aînés, qui pouvaient ainsi se regrouper pour faire des activités. Il faut garder les rendez-vous dans nos collectivités d’abord», a fait savoir la directrice générale du Réseau 50+ de l’Abitibi-Témiscamingue Monic Roy.

«On voit d’autres organismes dans la région qui vivent l’effet de centralisation et nous avons le goût de leur dire "battez-vous". Maintenez en région les services que vous avez. Nous vivons ici, si nous laissons tout aller, à quoi va ressembler notre milieu de vie?», a poursuivi Mme Roy.

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