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21 septembre 2017

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Quand l’art devient un outil de réflexion chez les élèves

2e édition du concours «Je veux te connaître» de CULTURAT

©TC Media - Lucie Charest

Les 80 élèves de l’école primaire St-Joseph de Notre-Dame-du-Nord avaient les oreilles et les yeux grands ouverts lors de la présentation de la 2e édition du concours scolaire «Je veux te connaître» le 21 septembre.

«Savez-vous ce qu’est la protection de l’environnement», leur a demandé Émilien Larochelle, président de Tourisme Abitibi-Témiscamingue, qui chapeaute ce concours dans le cadre de la démarche CULTURAT. «Oui», ont-ils répondu tous en chœur. «Moi, quand j’étais jeune, je ne savais pas ce que c’était, mais aujourd’hui, tout le monde le sait. Nous croyons qu’avec le concours «Je veux te connaître», lorsque vous serez vieux comme moi, «Connaître l’autre» et découvrir ses richesses fera partie intégrante de vos vies.»
Chaque établissement scolaire, chaque classe, de niveau primaire ou secondaire de la région peut proposer une œuvre réalisée par les élèves à ce concours dont le tirage au sort du gagnant se fera le 12 mai 2018. Différentes activités et échanges avec les communautés sont offerts dans le cadre de la réalisation des œuvres.

©TC Media - Lucie Charest

Les 80 étaient très attentifs lors de la présentation. Parions qu’ils se donneront à fond pour mieux «Connaître l’autre».

Aujourd’hui, je constate beaucoup de respect dans nos échanges, du respect envers notre culture. Et notre culture respecte les plantes, les arbres, les aînés. -Karl Chevrier


«L’an passé, 70 projets ont été soumis, s’est réjouie Randa Napky, directrice générale de Tourisme-AT. Une liste de projets inspirants réalisés l’an dernier, la trousse Gabriel Commanda, créée par le Centre d’Amitié autochtone de Val-d’Or, et la bonification du Bottin de l’offre d’activités sur la culture anicinabe de la région permettront aux enseignants de trouver l’activité idéale qui conviendrait à leur classe.»

©TC Media - Lucie Charest

Randa Napky a expliqué aux jeunes élèves tout le processus et les possibilités qu’apportent ce concours.


Respect et connaissance
Le projet gagnant méritera à l’école qui l’a créé une œuvre extérieure de l’artiste algonquin Karl Chevrier. «Ma sculpture représente un ours, a-t-il expliqué aux élèves. L’ours transmet le respect et la connaissance. Il veillera sur l’école où il sera installé.» «Vous savez, a-t-il poursuivi, j’ai fait mon primaire ici à cette école. Par la suite, j’ai fait mon secondaire sur la réserve tout juste à côté, la Timiskaming First Nation. Aujourd’hui, je constate beaucoup de respect dans nos échanges, du respect envers notre culture. Et notre culture respecte les plantes, les arbres, les aînés.»
Dès que la présentation a été terminée, la jeune Amina Gauthier, 6 ans, est allée aux informations pour en savoir plus sur ce concours. «Je me demande comment ça va se passer, s’est-elle questionnée, les images, comment les gens parlent les autres langues.» Comme quoi l’intérêt envers ces projets structurants ne se fait pas attendre.
 

©TC Media - Lucie Charest

Karl Chevrier a conquis le cœur des enfants lorsqu’il a parlé de la symbolique de l’ours représenté dans sa sculpture.

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