Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Société

Retour

30 août 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

L’avenir de la SPCA de Rouyn-Noranda est incertain

La Ville de Rouyn-Noranda a publié un appel de propositions pour le service de fourrière sur son territoire, le 30 août.

La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA), qui assure actuellement le service, a été informée, le 1er août dernier, que l’entente qu’elle avait avec la Ville de Rouyn-Noranda arrivait à sa fin au 31 décembre.

L’entente, qui datait de 2005, est devenue caduque à la suite de l’adoption d’un nouveau règlement sur les animaux en juillet dernier.

Fourrière seulement

L’appel de propositions publié par la Ville ne concerne qu’un service de fourrière, soit un service d’hébergement, de nourriture et de soins pour 72 heures.

Après ces trois jours, on ne sait pas encore ce qui adviendra de l’animal, sera-t-il euthanasié ou non? Personne n’a pu répondre à cette question. Les animaux devront être hébergés dans les locaux occupés actuellement par la SPCA, au 803 avenue Granada.

«L’appel de propositions n’inclut pas le service de cueillette des animaux que l’on offre actuellement. Nous en sommes à analyser la situation à savoir si on ira avec notre propre proposition. Dans cet appel de propositions, il n’y a aucun financement autre que la garde des premières 72 heures», a expliqué Sylvia Loiselle, directrice générale de la SPCA. L’organisme se finançait grâce à une contribution de 223 000 $ de la Ville en lien avec le service et grâce à la vente de licences ainsi qu'aux frais associés à l’abandon ou à l’adoption d’un animal.

Grâce à ces montants, l’organisme parvenait à garder les animaux au-delà des 72 heures minimales en minimisant le recours à l’euthanasie.

«La seule fois où l’on va faire euthanasier un animal, c’est s’il manifeste un comportement dangereux ou s’il est vraiment trop malade», a expliqué Mme Loiselle. Plus de 135 animaux ont été transférés, depuis le début de l’année, vers d’autres centres d’hébergement pour pallier au manque de place au 803 Granada.

La Ville s’en lave les mains

Jean Mercier, directeur des Services communautaires et de proximité, a expliqué qu’après analyses, la Ville avait pris cette décision pour s’assurer de respecter la loi.

«Notre obligation, c’est de s’occuper des animaux errants pour 72 heures. Après ça, ça ne nous appartient pas. Nous sommes dans l’obligation de le faire comme Ville. Quand on le regarde en termes de saine gestion des deniers publics, les citoyens nous donnent cet argent-là pour qu’on puisse faire ça», a-t-il expliqué.

La Ville cherche à réaliser des économies grâce à des services de fourrière et de cueillette animale mieux adaptés aux réalités de son grand territoire.

À titre de comparaison, le contrat de gestion des matières résiduelles a été octroyé pour 23 000 000 $ sur cinq ans. Avec un budget de 223 000$ par année pour les animaux errants, le montant sur cinq ans s’élèverait à 1 115 000$.

«On peut juger la grandeur d’une nation à la manière dont les animaux y sont traités», a déjà dit Gandhi.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média