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25 août 2017

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Pour ce papa, il y a un avant et un après «Opération Groenland»

©Crédit photo Frédéric Dion

Sous ses allures assumées de premier de classe se cache un aventurier déterminé et plein de courage. La récente participation à «Opération Groenland» de Jean-François Trahan, papa de quatre enfants et courtier hypothécaire agréé, le prouve éloquemment.

Mes courbatures, ce n’était rien comparé à ce que les enfants malades subissent tous les jours. Nous, une fois le défi terminé, on revient à notre confort, pas eux, leurs traitements continuent et ensuite, il y a les suivis. -Jean-François Trahan

En compagnie de 25 collègues d’aventure, dont l’explorateur Frédéric Dion, Jean-François Trahan a participé, fin juillet, à une expédition à travers les glaciers de Karale, en kayak, jusqu’aux aiguilles granitiques de Storebror, qu’ils ont traversée à pied. L’exercice, réalisé en collaboration avec Opération enfant soleil, avait pour but de recueillir des fonds, contribuant à l’achat d’équipements pour enfants malades.
Un défi insoupçonné
Quoiqu’il se soit préparé avec beaucoup de sérieux pendant un an avant le départ, Jean-François Trahan n’avait pas envisagé l’envergure du défi que cette expédition atteindrait.
«Je n’avais pas évalué l’aspect défi, je m’étais préparé à faire un voyage exigeant, mais pas à ce point, a-t-il constaté dès le jour 1. J’ai eu des enflures aux genoux, une ampoule. C’était de 8 à 10 heures par jour pendant 11 jours. L’avant-dernier soir, c’était très émotif, même si je savais qu’il ne restait que 13 km de kayak à faire, j’aurais aimé être à la maison avec ma conjointe, mes enfants. J’étais vraiment rendu au bout de mes capacités.»
Ce dépassement de soi a eu comme impact sur M. Trahan qu’au-delà des sommes amassées dans le cadre d’Opération Groenland, il a pu mesurer à quel point les enfants malades avaient un courage incommensurable face à la souffrance.
«Moi, j’avais parfois besoin de prendre des «Advil» aux quatre heures pour arriver au bout de mon projet, a-t-il confié. Mais à la fin de la journée, c’était fini. Mes courbatures, ce n’était rien comparé à ce que les enfants malades subissent tous les jours. Nous, une fois le défi terminé, on revient à notre confort, pas eux, leurs traitements continuent et ensuite, il y a les suivis.»
Faire le plein de souvenirs
Cette expérience incroyable sur le plan physique, émotif et cérébral a également permis à Jean-François Trahan de faire le plein d’images, de faire corps avec une nature d’une limpidité absolue. «Pagayer le long d’un glacier bleu, boire de l’eau d’une source de glacier, ce sont des souvenirs qui resteront toujours imprégnés en moi.»
Son périple risque d’ailleurs de faire des petits, car le Barbe-Broue Pub de Ville-Marie affichait complet lors de la présentation audiovisuelle qu’il en a faite le mercredi 23 août. «Il a fallu rajouter des tables et des chaises, s’est-il réjoui. Je croyais accueillir une dizaine de personnes, des parents, des amis. Mais des gens que je ne connais pas sont venus me féliciter après. Il y en a même quelques-uns qui ont signifié un intérêt pour participer à la deuxième édition en 2019.»
 

©Courtoisie Jean-Francois Trahan

Des paysages inédits et d’une beauté à couper le souffle sont désormais imprégnés dans la mémoire visuelle et sensorielle de Jean-François Trahan.

©Courtoisie Remi Bergeron

Voilà un groupe fier du défi accompli lors de l’expédition «Opération Groenland».

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