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13 août 2017

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Chapeau au 36e Festival western de Guigues

©TC Media - Lucie Charest

Dimanche après-midi, quelques minutes avant que le ciel ne s’assombrisse à nouveau, la présidente de l’événement, Manon Plante, avait le sourire de ceux qui ont le sentiment du travail accompli. Cette 36e édition s’était somme toute déroulée rondement avec une moyenne de 20 000 visiteurs.

«On a eu une belle 36e édition, s’est-elle réjouie. On a eu de la pluie, mais jamais aux moments cruciaux. Les estrades étaient pleines, pour le rodéo samedi soir. On avait de nouvelles disciplines, de nouveaux compétiteurs, avec le tour de ring, soit le sauvetage, l’échange de cavaliers. Cette nouveauté a permis justement d’attirer de nouveaux compétiteurs.» Fait intéressant, de plus en plus de cavaliers témiscamiens font partie de ce rodéo du samedi soir. Pensons entre autres à Billy Larochelle, James Morin, William Arpin.
«On occupe notre monde»
Au-delà des différentes compétitions, le Festival Western a pris l’habitude d’organiser des activités variées pour occuper les gens en attendant les compétitions. À titre d’exemple, depuis deux ans une grande danse en ligne se tient à l’extérieur. Mieux, depuis une quinzaine d’années, des cours de danse en ligne sont même offerts sur place durant la journée.
«Pour nous, c’est important d’occuper notre monde en attendant les gros shows le soir, a indiqué Mme Plante. Nous ce qu’on souhaite, c’est que les gens soient contents d’être ici le jour aussi, qu’ils ne passent pas leur temps à attendre le soir. On organise des rallye, on les invite à visiter la maison Breen.»
Bilan
Vendredi matin, le comité organisateur avait constaté une faible baisse de l’achalandage à la compétition de tir de chevaux. «Nous avons un peu moins de visiteurs qu’à pareil moment l’an passé, a indiqué la présidente Manon Plante, mais c’est quand même très bien. Juste hier soir, pour le show de Guylaine Tanguay, il y avait plus de 1500 personnes, l’équivalent d’un samedi soir.»
En avant-midi, vendredi, l’équipe du Festival western a installé un grand chapiteau pour l’orchestre extérieur. La veille, 11 équipes avaient participé à la compétition de tir de chevaux. Bertrand Mercier, de Mont-Brun, et son team de chevaux ont décroché la 1ère place des compétitions de tir de chevaux avec une charge de 14 200 livres Jean-Guy Descôteaux de Béarn, l’a suivi de près.
De mardi à dimanche alentour de 20 000 personnes ont finalement circulé sur le site de l’événement. Ce qui en fin de compte ressemble aux années précédentes comme achalandage. Selon Mme Plante, le secret de ce succès constant repose sur plusieurs facteurs : prendre soin des visiteurs, leur proposer de la nouveauté et faire lever le party avec des spectacles comme Guylaine Tanguay et l’hommage à Garth Brooks.
«Au niveau du rodéo, l’an passé, c’était le «bull fighting» la nouveauté, cette année c’était le tour de ring, a-t-elle souligné. Si on ne proposait pas de nouveau, peut-être que les spectateurs auraient l’impression que c’est toujours la même chose qu’ils voient et ils se lasseraient. Et ce n’est pas ce qu’on souhaite. Je peux vous dire que nous travaillons déjà à préparer une autre belle surprise pour l’an prochain.»
Dimanche après-midi, à mesure que le ciel se noircissait, Mme Plante multipliait les appels en circuit fermé. Ici, le commentateur, Yves Bertrand invite, les spectateurs assis dans les estrades à aller s’abriter dans les loges avant que l’orage n’éclate. Là, les cavaliers réajustent leur chapeau. Et que la fête continue! Les cow boys n’ont pas peur des orages, le comité organisateur et les spectateurs non plus.

©TC Media - Lucie Charest

Absorbé par les courses de barils, ce jeune spectateur, semblait tout aussi impressionné que captivé.

Nous ce qu’on souhaite, c’est que les gens soient contents d’être ici le jour aussi, qu’ils ne passent pas leur temps à attendre le soir. -Manon Plante

©TC Media - Lucie Charest

Être présidente du Festival western, c’est aussi multiplier les appels aux membres de son équipe lorsque le ciel se noircit subitement, parlez-en à Manon Plante.

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