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19 mai 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Marche du rein: Brian Harvey, greffé du rein et toujours aussi actif

©TC Media/Jean-François Vachon

Brian Harvey est un chercheur connu dans le domaine forestier à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et au Québec, mais il est aussi un greffé du rein. Cela fait maintenant un peu plus de quatre ans qu’il a reçu ce cadeau de sa conjointe. 

Lors des premiers symptômes, il a appris que ses reins se dégradaient. Tranquillement, d’année en année, leur efficacité diminuait. «La maladie rénale, c’est un peu un tueur silencieux. Les symptômes peuvent prendre du temps à se manifester», a-t-il évoqué.

Grâce au progrès de la médecine, ils ont pu suivre l’évolution de la dégénérescence de ses reins. À un moment, il savait qu’il se dirigeait vers l’obligation de subir l’hémodialyse.

C’est sa conjointe qui a pris la décision de lui donner un de ses reins. «Souvent, ce sont des proches qui se sentent émotionnellement interpellés. Dans mon cas, on en a parlé longtemps. C’était sa décision et je n’ai mis aucune pression sur elle», a-t-il raconté.

Même si elle souhaitait lui donner son rein, le couple a dû passer une batterie de tests. «Il y a des tests physiques, on rencontre des psychologues, etc. Les médecins prennent vraiment le temps d’examiner tous les risques pour le donneur. Ils veulent savoir l’état de santé pour être certains de ne pas mettre sa vie en danger. S’il y avait un facteur de risque pour le donneur, les médecins ne procéderaient pas à la transplantation», a-t-il expliqué.

Don d’organe et altruisme

Si souvent, ce sont les proches qui effectuent cette démarche, il y a aussi les donneurs altruistes. «Ce sont des gens qui sont en santé qui entendent des histoires de gens en hémodialyse et décident d’aider en donnant un de leurs reins», a-t-il indiqué.

Brian Harvey rappelle aussi l’importance de signer sa carte de don d’organes. «Il ne faut juste la signer, mais aussi en parler à vos proches pour qu’ils soient au courant de vos intentions.»

326 personnes affectées en région

En région, 92 personnes ont eu la chance d’obtenir une greffe de rein. À l’heure actuelle, une soixantaine de patients doivent subir une hémodialyse trois fois par semaine et plus de 150 personnes sont atteintes d’une maladie rénale.

«On est relativement bien servi en région alors que l’hémodialyse est disponible à Rouyn-Noranda, à Val-d’Or, à La Sarre et à Ville-Marie.»

La Marche du Rein

La Marche du rein se tiendra le 27 mai à Rouyn-Noranda. Les inscriptions auront lieu à la maison Dumulon dès 9h et la marche se mettra en branle à 10h. «Nous avons un objectif de 10 000$. L’argent amassé servira à aider les patients et à soutenir la recherche. On veut aussi sensibiliser les gens à signer leur carte de don d’organes, mais aussi à prendre conscience des facteurs de risque des maladies rénales», a signalé Brian Harvey.

Un rein pour la Marche

Au départ, notre journaliste devait interviewer un patient qui attendait une greffe de rein. Ce dernier a cependant dû reporter l’entrevue pour une bonne raison. En effet, il a enfin reçu l’appel tant espéré alors qu’il allait recevoir une greffe.

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