Impliqué depuis plus de 50 ans : Claude Gagnon reçoit un autre honneur

©TC Media - Lucie Charest

Claude Gagnon, propriétaire des Installations électriques Gadi à Ville-Marie, vient d’être honoré par ses pairs de la Corporation des maîtres électriciens du Québec (CMEQ) pour ses 25 ans à la présidence de leur comité disciplinaire.

Cette nouvelle plaque honorifique s’ajoute à toutes celles déjà reçues dans le cadre de son implication à tous les niveaux depuis plus de 50 ans. Homme d’affaire aguerri, il a été parmi les fondateurs de la Corporation de développement économique du Témiscamingue (CDET), organisme qui a pavé la voie à la Société de développement. «Je crois que c’est la première fois que j’avais reçu une plaque honorifique, a-t-il relaté. C’était autour des années 1975.»

Si vous vous rendez à son bureau, vous ne serez pas surpris de côtoyer, dès le vestibule, des plaques honorifiques, des trophées, des certificats et des médailles, dont celle du Gouverneur du Canada. Sa plus récente distinction lui tient particulièrement à cœur, car le comité de discipline de la CMEQ, qu’il préside depuis 25 ans, contribue à maintenir la confiance et la sécurité de la population en regard du travail effectué par les maîtres électriciens.

Nous recevons beaucoup quand nous vivons un milieu de vie prospère. Il est normal que nous donnions à notre tour pour en faire partie et contribuer à cette prospérité. -Claude Gagnon

«Nous comptons plus de 3000 membres, a indiqué M. Gagnon. Nous nous rencontrons 10 fois chaque année et traitons autour de 225 dossiers, dont environ 5 % sont jugés non coupables de faute. Le comité compte cinq membres, il agit comme un tribunal administratif, nous faisons une audition, rendons un verdict et donnons une sentence. Notre rôle est vraiment de protéger le consommateur. Depuis 25 ans, par contre, je me réjouis que nous n’ayons jamais eu de décès causé par un problème électrique venant d’une faute commise par un de nos membres.»

Rendre à la société ce qu’elle nous donne

Les secteurs d’activité où Claude Gagnon a mis son nez, comme il se plait à le dire, ne se comptent plus. Qu’il s’agisse du développement économique, du sport, de la santé, il a été de pratiquement de toutes les batailles dans son coin de pays. Son dernier combat a été de relancer, en 2010, LVL Global, anciennement Temlam. Aujourd’ui, cette entreprise est pratiquement sortie du bois, mais malgré ses 76 ans, M. Gagnon ne voit pas le jour où il prendra sa retraite et cessera de donner à la société.

«Nous recevons beaucoup quand nous vivons un milieu de vie prospère, a-t-il conclu. Il est normal que nous donnions à notre tour pour en faire partie et contribuer à cette prospérité. Je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre que de travailler et de m’impliquer.»

Toujours à la tête des Installations électriques Gadi, Claude Gagnon, travaille avec sa fille Martine, son fils Stephane, son petit-fils Jeffrey. Il souhaite vivre assez vieux pour pouvoir transmettre les connaissances, voire même travailler avec son arrière-petit-fils, Keyden, aujourd’hui âgé de deux mois. «Quand je le berce, a-t-il confié. Je lui dis, qu’il va faire de grandes choses, qu’il va réussir tout ce que son père, son grand-père et moi-même, son arrière-grand-père, n’avons pas encore fait. Il me regarde droit dans les yeux et a l’air de comprendre ce que ça veut dire.»

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