03 octobre 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

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La Ville avait lancé un appel de proposition en ce sens le 29 août dernier suscitant une levée de boucliers de la part des citoyens qui craignaient pour l’avenir de la SPCA et le bien-être des animaux. La Ville soutenait que son obligation légale se résumait à offrir un service de fourrière animale pour un délai de 72 heures seulement. L’appel de propositions découlait d’une forte augmentation des coûts associés à la SPCA.

Pétiton

Une pétition de plus de 4 000 signatures, en faveur du bien-être animal et de la SPCA, a été déposée à l’hôtel de ville, le 21 septembre dernier. Selon Mario Provencher, maire de Rouyn-Noranda, le dépôt de la pétition n’a pas influencé outre mesure le report de la décision.

«Le Conseil était déjà sensibilisé à la préoccupation exprimée dans la pétition. Le bien-être des animaux faisait déjà partie de nos critères. Il n’y a pas mort d’homme, il n’y a rien qui presse pour le moment», a-t-il dit.

La SPCA a elle-même été invitée à déposer sa proposition. Les premières étapes du processus de sélections ont été franchies. «Certaines vérifications supplémentaires sont requises afin de poursuivre l’analyse et d’être en mesure de déposer une recommandation au conseil municipal. Les membres du conseil sont convaincus que ces compléments de recherche, d’analyse et de vérification, viendront étayer et soutenir une décision éclairée qui respectera à la fois les exigences de la Loi, le bien-être des animaux et la capacité de payer des contribuables», a déclaré le maire.

Ainsi, le conseil municipal a décidé de ne pas statuer immédiatement sur le sujet, contrairement à ce qui avait été annoncé plus tôt. «Ça va se faire dans le courant du mois de novembre, lorsque l’on aura terminé de faire les analyses», a conclu M. Provencher.

Entre-temps, la SPCA continuera d’assurer le service.