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25 août 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Blanchette favorable à l’accueil de plus d’immigrants en région

©TC Media - Thierry de Noncourt

Luc Blanchette, député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et ministre régional, verrait d’un bon œil l’arrivée de davantage d’immigrants en Abitibi-Témiscamingue.

La région a été une terre d’accueil depuis le début de sa colonisation. De plus elle, est réputée pour sa capacité d’intégration, sans compter qu’il y a une pénurie de main d’œuvre, tant qualifiée que non qualifiée, dans la région.

Toutefois, la pénurie de logements n’est pas un facteur favorable à l’accueil de nouveaux arrivants. «Il faudrait faire plus de place, histoire d’attirer une main-d’œuvre compétente de l’extérieur. Moi, ça fait partie de mes valeurs profondes et je suis tout à fait en faveur de l’accueil de nouveaux immigrants. Ça amène un apport culturel et aussi un apport scientifique», a-t-il confié.

Historiquement, plusieurs nouveaux arrivants sont venus travailler pour les institutions d’enseignement supérieur, les services de santé ou pour les mines.

Terre d’accueil

L’arrivée de nombreux réfugiés syriens et demandeurs d’asile haïtiens exerce une pression sur la région métropolitaine, contrairement à la région depuis l’an dernier.

«Bon an mal an, on accueillait entre 35 000 et 40 000 immigrants annuellement. L’an dernier, avec les Syriens, on est monté à 55 000 et avec l’arrivée des Haïtiens, on a encore augmenté, a chiffré M. Blanchette. J’ai demandé à Kathleen Weil (ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion) de venir à Rouyn-Noranda et Val-d’Or pour prendre le pouls de la région, ce qui devrait se faire éventuellement. Ensuite, il faudra mettre la pédale au fond pour accélérer l’accueil de nouveaux arrivants. J’aimerais que la priorité numéro un en région soit le recrutement de la main-d’œuvre. Il faut accueillir, il faut grossir», a expliqué M. Blanchette.

Il a ajouté qu’il ne croyait toutefois pas que Rouyn-Noranda puisse atteindre une population de 60 000 personnes d’ici 2028 comme le souhaitait le maire de Rouyn-Noranda Mario Provencher.

«Il faut ouvrir nos portes, repenser notre structure de développement autant pour les métiers qualifiés que non qualifiés», a-t-il dit.

Il a dit miser sur les organismes comme la Mosaïque pour favoriser la venue et l’intégration de nouveaux arrivants afin d’éviter le travail en formule fly-in, fly-out.

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