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18 août 2017

Jean-François Vachon - jfvachon@lexismedia.ca

Le projet de multisport fait un pas de géant

La cruciale étape du financement s’amorce

complexe multisport rouyn-noranda

©Archives/Jean-François Vachon - Le Citoyen Rouyn - La Sarre

Le projet de complexe multisport à Rouyn-Noranda a fait un pas de géant. Une rencontre entre la Ville de Rouyn-Noranda, le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et différents ministères a permis de clarifier de nombreux points.

Le maire Mario Provencher était tout sourire. «On s’était souvent fait répondre d’aller voir leur site web et qu’il y avait les réponses à nos questions. Pourtant, quand on regardait les questions fréquemment posées, les nôtres n’étaient pas là. Ce fut une bonne rencontre et on a enfin pu avoir les réponses qu’on souhaitait», a-t-il lancé.

Il reste des choses à retravailler, mais on sait maintenant où on s’en va. Il reste l’étape du financement à attacher, mais on est confiant -Mario Provencher

Cette rencontre, qui s’est tenue le 26 juin, la Ville et le Cégep ont été assez chanceux de l’avoir. «On a pu avoir la confirmation que la Ville pourrait aller chercher des subventions pour ensuite glisser le bâtiment dans le giron du Cégep», a indiqué le maire Mario Provencher, confirmant ainsi la possibilité d’aller chercher du financement de plusieurs ministères.

Financement, nerf de la guerre

Le projet de complexe multisport est évalué à 37 millions de dollars. «Depuis le départ, on soutient que la Ville est prête à contribuer à hauteur de 4 millions de dollars dans le projet. Le Cégep, pour sa part, peut mettre un certain montant pour la mise à niveau de la piscine. Ainsi, il nous resterait, à mon avis, 4 millions à aller chercher pour compléter notre part du financement», a soutenu le maire.

Ce dernier confirme aussi l’intérêt du privé dans ce projet. «Il y a des gens qui sont prêts à mettre un certain montant dans un projet comme celui-ci», a-t-il indiqué.

Des programmes qui viennent à échéance

Malheureusement, une des épines dans le projet est la fin du Fonds des petites collectivités, qui aurait permis d’obtenir un financement dans le cadre d’une entente Québec-Canada. Il vient à échéance le 31 mars 2018.

«Cette entente serait en renégociation pour qu’elle revienne en 2019 et en 2020. C’est une demande de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) et on est confiant de réussir parce que la demande est là», a assuré Mario Provencher.

De plus, selon ce dernier, le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) disposerait d’une enveloppe rattachée à ce genre de projet qui pourrait permettre d’aller chercher certaines sommes.

Un des points d’achoppement a cependant été réglé. Le 7 février dernier, le Journal rapportait que le Cégep disposait du financement, mais qu’assumer les frais de fonctionnement semblait poser problème à l’établissement collégial.

«La Ville aurait des sommes disponibles pour participer à ça. On a un calendrier d’utilisation. Il reste encore des détails à finaliser avec les différents partenaires, mais c’est sur la bonne voie», a mentionné Mario Provencher.

Dans la machine

Même si l’étape de financement n’est pas complétée, le maire de Rouyn-Noranda soutient que le projet a déjà une bonne crédibilité. «On se doit d’être prêt à rentrer dans la machine, mais, selon moi, le projet est déjà dans la machine.»

©gracieuseté

L'emplacement projeté.

Un grand projet

Le complexe multisport est évalué à 37 millions de dollars. Il consisterait à la réfection de la piscine du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue au campus de Rouyn-Noranda ainsi qu’à l’ajout d’un bloc de gymnases, à l’aménagement de locaux permettant d’accueillir des bureaux et des organismes sportifs locaux ainsi qu’à des locaux permettant de pratiquer les arts martiaux, l’aérobie ou la danse.

Rappelons aussi que la piscine du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue arrive à la fin de sa vie utile tel que nous le rapportions le 7 février dernier. «Actuellement, on doit réparer la piscine, mais on n’a pas nécessairement besoin d’estrades pour tenir des compétitions. Il faut même se demander si le Cégep a besoin d’une piscine», avait laissé entendre le directeur général de l’établissement Sylvain Blais à ce moment.

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