La MRC de Témiscamingue pourrait changer de nom

Tout d’abord, 13 maires sur 19 qui étaient présents se sont montrés favorables à un changement de nom de la MRC de Témiscamingue par MRC du Témiscamingue. Les récalcitrants ont demandé à enregistrer leur dissidence. Par contre, la lourdeur, les coûts et la durée des procédures ont titillé tant les récalcitrants que la plupart des favorables.
«Le Conseil des maires doit d’abord adopter une résolution pour en faire la demande au ministère, a indiqué le préfet Arnaud Warolin. Par la suite, il faut un avis technique et une décision de la Commission de toponymie. Aussi, les municipalités locales doivent être consultées, si l’une d’entre elles est contre, le changement ne peut être effectué.» Une fois ce processus complété, les étapes suivantes comprennent une demande au ministre des Affaires municipales, un avis public dans le journal. Le ministre peut exiger un référendum à cette étape. Si le nouveau nom a l’aval de tous, un décret l’officialise et un avis public du changement de nom clôturent ce processus.
Protection contre les espèces envahissantes
Lorsque le préfet Warolin a demandé quelles municipalités aimeraient afficher une des 25 pancartes de sensibilisation sur la prolifération des espèces envahissantes dans les cours d’eau fournies par le ministère de l’Environnement, les esprits se sont enflammés. Plusieurs maires n’en voyaient pas l’utilité, il leur semblait difficile d’exercer un contrôle sur le lavage des bateaux entrants ou sortants, compte tenu de l’imposante quantité de lacs sur le territoire. Ce à quoi Nicole Rochon, mairesse de Témiscaming, a réagi. «Lorsque nous avons la station de lavage de bateaux, les touristes l’utilisent», a-t-elle soutenu. Le maire de Rémigny, Jocelyn Aylwin a quant à lui suggéré d’installer des stations de lavage aux trois entrées du territoire, soit nord, ouest et sud. Le préfet a finalement proposé d’adresser une lettre au ministère : «Elles ne sont pas bilingues, ici, nos touristes arrivent principalement de l’Ontario», a-t-il fait valoir.
Séduction en tourisme
La somme résiduelle de 102 000 $ provenant du fonds FIER, récemment aboli, sera injectée dans un nouveau fonds intitulé «Séduction en tourisme». «Ce fonds permettra à de nouvelles initiatives de voir le jour, a indiqué Daniel Barrette, maire de Laverlochère. Il s’agirait de prêts maximums de 20 000 $ consentis sans intérêt pendant cinq ans.»