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07 juin 2017

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Division au sein de la Timiskaming First Nation

Une pétition réclame de nouvelles élections

©Photo gracieuseté

Une pétition signée par 193 membres de la Timiskaming First Nation, près de Notre-Dame-du-Nord, pour réclamer la tenue de nouvelles élections vient d’être rejetée par le Conseil de bande. Les signataires et le Conseil de bande ne s’entendent pas sur l’interprétation de l’article 35 du code électoral de la communauté.

D’après Debra Chevrier, lorsque 51 % de ceux qui ont voté lors de la dernière élection en réclament une nouvelle, le Conseil de bande a l’obligation de répondre immédiatement à la demande. «Le nombre de personnes qui ont voté à la dernière élection est 364, a affirmé Mme Chevrier. Et 193 membres de la communauté ont signé la pétition, ça représente 53 % de ceux qui avaient voté.»
Là où ça se complique dans le cas présent, c’est que le document où avaient été enregistrés les noms de ceux qui avaient exercé leur droit de vote en mai 2016 a été détruit. «Pour remédier au fait que la liste des électeurs de 2016 a été détruite, les signataires d'une pétition devraient être tenus de signer un affidavit stipulant qu'ils ont voté aux élections de 2016», a déclaré le chef Wayne Mckenzie, après avoir obtenu un avis juridique.
«Dans le texte de la pétition, il est bien écrit que la personne qui signe a voté à l’élection précédente, a rétorqué Debra Chevrier. Rien ne dit dans l’article 35 qu’ils doivent signer un affidavit.»
Mécontentement
Cette pétition aurait été lancée par des membres estimant que le nouveau Conseil de bande manque d’écoute et conclut des partenariats avec des entreprises extérieures sans avoir consulté la communauté.
«S'il y a un mécontentement dans la communauté et des allégations concernant la conduite éthique ou la gouvernance ou les violations des politiques, le Conseil doit s'occuper de ceux-ci de manière directe, a rappelé le chef Mckenzie. Cela aidera à assurer la stabilité dans la communauté. Les élections sont coûteuses et elles interrompent la gouvernance. Les citoyens doivent être certains avant d'engager le processus électoral que leur requête est valide en vertu de l'article 35.»
 

©Photo Facebook

À l’extrême gauche, le chef, Wayne Mckenzie, photographié en compagnie des conseillers, à la suite des élections de mai 2016.

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