07 juin 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Partager sur les réseaux sociaux

©Photo - Archives

Il ne reste maintenant que deux guichets à cet endroit, un à l’intérieur et un autre à l’extérieur, de type service à l’auto. À la suite de la transaction entre la Ville et l’institution financière, pour l’acquisition de l’immeuble, Desjardins s’était engagé à maintenir les services dans ce secteur.

Baisse d’achalandage et nouveaux modèles

En 2018, l’institution financière procédera au changement de son parc de guichets automatiques avec des guichets de dernière génération. À la suite de cette décision, Desjardins a procédé à l’analyse de l’utilisation de ses guichets.

«Sur la Perreault, nous avons remarqué que depuis un an, il y a eu un déplacement de la clientèle. On s’est rendu compte que les gens utilisent plus nos guichets (de l’avenue Québec). Sur la rue Perreault, on a calculé qu’il y en avait deux sur quatre qui étaient utilisés, en terme de fréquentation», a expliqué Carolyne Cloutier, directrice des communications chez Desjardins.

Desjardins a donc commencé à réajuster son parc de guichets en vue du changement technologique à venir. «Nous avons adapté l’offre à la demande», a illustré Carolyne Cloutier.

Changement d’habitude

Depuis une dizaine d’années, il y a une érosion de l’offre et de la disponibilité des guichets bancaires alors que de plus en plus d’établissements disposent de guichet de type ATM, qui monnaient les transactions à coup de frais de 2 $ à 3 $ par retrait.

Un client rencontré sur la rue Perreault s’est plaint qu’il y avait trop souvent des files d’attente depuis le retrait des deux machines.

«La manière d’utiliser les services financiers change beaucoup. On n’aurait jamais pensé payer nos factures dans le confort de notre salon auparavant. On allait à la caisse ou au guichet automatique pour payer nos factures, vérifier notre solde, faire mettre notre livret à jour, on utilisait le guichet pour une foule de services. Aujourd’hui, on ne va au guichet que pour prendre de l’argent, surtout. C’est plus facile et fluide. On en a moins besoin, maintenant ce sont d’autres services qui se développent», a répliqué la directrice. Le service Accès-D et les autres services d’accès bancaires en ligne auraient grandement contribué au changement des habitudes des gens.

«La technologie a tellement évolué rapidement que même nos guichets automatiques que l’on croyait très technologiques il y a 15 ans, ils commencent à moins bien répondre aux besoins des gens.»