Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

19 juin 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

La Ville réclame des terrains au gouvernement

Pour poursuivre son développement

C’est presqu’un cri du cœur qu’a lancé Mario Provencher, maire de Rouyn-Noranda, pour qu’on cède à la Ville des terrains détenus par le gouvernement, lors du conseil municipal du 19 juin.

«Les terrains qui restent disponibles dans le périmètre urbain appartiennent au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) ou à des particuliers. On a des projets de développement commercial ou industriel que veut voir lever, mais malheureusement, on a une problématique de disponibilité des terrains», a déclaré le maire.

Il soutient avoir rencontré le ministre Pierre Arcand à ce propos la semaine précédente.

Senator et Bradley

Ils auraient convenus que Rouyn-Noranda déposerait deux demandes de cession de terrains, dans le secteur Senator et à l’intersection du boulevard Rideau et du chemin Bradley.

«C’est urgent, il faut que ça se réalise dans un très court délai», a dit le maire en demandant une résolution en ce sens au conseil.

Des demandes qui datent de 2012

Dans un deuxième temps, la Ville demande le même genre d’entente pour un certain nombre de terrains du MERN dispersés sur le territoire. On demande un traitement semblable à celui des lots intramunicipaux qui avaient été cédés aux municipalités au tournant des années 2000. «Tout en tenant compte des baux miniers. On ne veut pas nuire à cette économie, mais pour les endroits où l’on sait qu’il n’y aura pas de travaux miniers, on veut pouvoir développer des projets. Vous savez, quand un promoteur arrive, il ne s’attend pas à la livraison du terrain dans quatre ans, [il le veut tout de suite]», a dit M. Provencher.

Il a déploré que des demandes pour des terrains soient pendantes depuis 2012 auprès du gouvernement et qu’il n’y ait toujours pas de réponses.

Selon Mario Provencher, cette démarche pourrait bénéficier à Val-d’Or, qui est confrontée à la même réalité. «Nous sommes parmi les rares villes au Québec à vivre cette situation.»

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média