Mairie de Rouyn-Noranda: Marc Lemay annonce ses intentions

LETTRE OUVERTE - Cette semaine, pour mon anniversaire, je me suis fait un cadeau. Égoïstement peut-être, mais j’ai décidé de penser à moi et cela implique de réfléchir à ma retraite.

Par Marc Lemay

Ce qui veut dire qu’être candidat à la mairie de Rouyn-Noranda et potentiellement élu maire impliquerait quatre années très chargées, car on ne peut être maire de cette ville à temps partiel.

C’est pourquoi j’ai décidé que je ne briguerais pas la mairie de Rouyn-Noranda.

* * * * *

Rouyn-Noranda est une ville en plein essor qui aspire à attirer encore plus d’investissement afin de créer des emplois et de continuer son développement. Il faut donc un conseil dynamique et surtout, avec de la vision.

Comment voyez-vous cette ville dans 10 ans? Déjà, on a arrêté de nous faire croire à l’utopie qu’il y aurait 60 000 habitants. On doit maintenant penser aux résidents actuels et nous préoccuper de leur bien-être.

Où sont les candidats externes?

Les élections auront lieu dans sept mois et à ce stade-ci, les seuls candidats déclarés sont issus de l’actuel conseil municipal. On appelle ça de la relève? Il est où le renouveau?

Je précise tout de suite à ceux qui croient que je critique alors que j’ai moi-même renoncé à me présenter que je suis loin d’être ce qu’on appelle la relève…!

Malgré tout, je me questionne à savoir pourquoi personne à l’extérieur du conseil municipal ne s’est encore manifesté? À ce temps-ci, ce n’est pas normal. Je suis convaincu qu’il y a des personnalités qui pourraient et devraient songer à s’investir et faire profiter leurs concitoyens de leur vision.

La Chambre de commerce a beau faire des sorties contre la direction de notre ville, il serait temps de passer de la parole aux actes. Même chose pour les autres groupes de pression, qu’ils soient culturels ou sportifs. Il est temps pour eux de prendre position en cette année électorale.

Une façon de le faire est une présence forte au conseil municipal. Le gouvernement du Québec transfère de plus en plus de responsabilités aux villes. Les leviers de développements sont là, même si l’argent du provincial ne suit pas toujours.

Il faut que le prochain conseil évite d’être à la remorque du développement. Je souhaite une ville active et dynamique, pas une ville en attente que quelqu’un d’autre décide pour elle. Cela n’a plus sa place en 2017.

Je termine en souhaitant bonne chance à ceux et celles qui accepteront de relever ces défis. Car comme disait Ralph Waldo Emerson : «N’allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace.»

Commentaires