Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

03 mars 2017

Une conférencière vient parler de l’obsession du corps

©Photo gracieuseté – Centre de femmes l’ÉRIGE

La conférencière Cassandra Radeschi, bachelière en sexologie et intervenante jeunesse pour l’organisme Anorexie et boulimie Québec s’est déplacée à la Salle Desjardins de La Sarre pour discuter des problèmes liés à l’obsession du corps.

La conférence était organisée par le Centre de femmes l’ÉRIGE de La Sarre dans le cadre des activités liées à la Journée internationale des femmes qui aura lieu le 8 mars prochain. Elle a été présentée à la Salle Desjardins en soirée, mais un atelier a également eu lieu en après-midi au Centre de formation générale Le Retour.

«Mme Radeschi a discuté des impacts liés aux pressions sociales qui sont véhiculées dans les médias sociaux, dans les magazines, à la télé, partout en fait, a expliqué Gabrielle Gauthier, intervenante communautaire au Centre de femmes l’ÉRIGE. Ces médias véhiculent une image idéalisée, mais irréaliste de la beauté.»

Le sujet de la nutrition a également été abordé puisque de nombreuses personnes ont une relation difficile avec l’alimentation, ce qui peut mener à des troubles alimentaires.

«Elle a également parlé d’autres problématiques comme le vieillissement et la baisse d’estime de soi liée à une mauvaise image corporelle», a souligné Mme Gauthier.

L’égalité sans limites

Le thème de la Journée internationale des femmes de cette année est «L’égalité sans limites». La conférence de Cassandra Radeschi allait donc dans ce sens. «On voulait démontrer qu’à travers toutes les pressions sociales qui nous sont véhiculées, on est encore loin d’avoir atteint l’égalité», a indiqué Gabrielle Gauthier.

Des problèmes vécus au quotidien

Chaque jour, les intervenantes du Centre de femmes l’ÉRIGE travaillent avec des femmes qui vivent des problèmes d’estime de soi liés à leur apparence physique. «On entend souvent des commentaires des femmes qui pensent qu’elles devraient perdre du poids, qui se demandent si elles devraient se mettre au régime, on remarque vraiment une obsession par rapport à l’image corporelle», a affirmé Mme Gauthier.

L’hypersexualisation véhiculée par les médias serait en cause, selon le Centre de femmes. L’idée qu’une femme doit être mince et belle viendrait donner de fausses conceptions de la beauté. Le rôle des intervenantes de l’ÉRIGE est en grande partie d’aider les femmes à reprendre confiance en elles.

«On veut leur montrer que ces images-là ne sont pas la réalité, que c’est la diversité qui les rend belles et qu’elles ne doivent pas se définir par leur apparence physique, mais par leurs valeurs et leur personnalité», a conclu Mme Gauthier.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média