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29 mars 2017

Budget : Un soulagement pour les commissions scolaires

©TC Media - Archives/Marie-Hélène Paquin

Le réinvestissement en éducation de 333 M $ annoncé lors du dévoilement du budget provincial 2017-2018 permet aux commissions scolaires de pousser un soupir de soulagement. Après des années de coupes budgétaires, elles peuvent finalement recommencer à investir.

«C’est un soulagement pour les commissions scolaires de voir que de l’argent est réinvesti, c’est-à-dire qu’on n’a pas seulement renouvelé nos budgets, il y a une progression, a affirmé Daniel Camden, président de la Commission scolaire de Rouyn-Noranda, au lendemain de l’annonce. Par contre, on a hâte de voir l’application des règles budgétaires, comment ça va se concrétiser dans le temps.»

Ce qui est bien avec le ministre [Sébastien] Proulx, c’est qu’il est très proactif, il veut aller de l’avant. Je pense qu’on risque d’avoir de belles surprises -Daniel Camden

En effet, on ignore pour le moment comment les sommes seront distribuées. «Il y a beaucoup d’argent qui sera remis dans les infrastructures, on trouve ça vraiment intéressant. Par contre, est-ce qu’ils vont y aller par priorité, c’est-à-dire par la vétusté des bâtiments? Si c’est le cas, comme à la Commission scolaire de Rouyn-Noranda, nous avons de bons résultats de ce côté, on risque d’être moins affecté par cette mesure que Montréal, par exemple», a indiqué M. Camden.

Il se dit tout de même satisfait du budget, qui prévoit également des embauches massives de personnel enseignant et de soutien, dans le but de favoriser la réussite. «Ce qui est bien avec le ministre [Sébastien] Proulx, c’est qu’il est très proactif, il veut aller de l’avant. Je pense qu’on risque d’avoir de belles surprises», a laissé entendre le président.

Enseignement supérieur

Même son de cloche du côté de l’enseignement supérieur, où on peut enfin souffler. «C’est différent des dernières années, on est très contents de ça, parce qu’on ne fait pas face à de nouvelles compressions, a confié Johanne Jean, rectrice de l’UQAT. C’est sûr qu’on aurait souhaité que le gros des argents arrive un peu plus vite, parce que le plus gros va arriver de 2019 à 2022. Les besoins sont déjà présents. Mais au moins, ça nous permet de souffler.»

La rectrice se réjouit également de la prévisibilité que promet le nouveau budget. «On nous présente des investissements sur cinq ans. Ça aussi, c’est un changement de rythme qui est bien intéressant, c’est une demande qu’on avait de façon particulière. Il y a de l’argent qui s’ajoute au niveau du volet recherche et ça aussi, c’est une excellente nouvelle pour l’ensemble du réseau universitaire et collégial», a affirmé Mme Jean.

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