Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

16 mars 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

«On cherche à nous bâillonner! »

Groupes communautaires

©TC Media - Thierry de Noncourt

Les groupes communautaires dénoncent le gouvernement libéral qui n’aime pas la défense collective des droits selon eux.

Comme ils n’ont reçu aucune augmentation de leur financement depuis 13 ans, les groupes communautaires doivent absorber l’inflation à même leur budget ce qui équivaut à une réduction de leur capacité de financer leurs missions.

Selon leurs chiffres, le Regroupement de femmes, le Regroupement des associations de personnes handicapées ou le Regroupement d’éducation populaire se sont appauvris d’environ 12 000$ depuis 2003. Une situation qui mettrait en péril des dizaines d’emplois et l’existence même de ces groupes. Ils se demandent pourquoi le gouvernement refuse de les financer adéquatement, étant donné que leur importance est reconnue depuis 2001 comme un secteur fondamental de l’action communautaire autonome au Québec. De plus, l’Association des locataires de l’Abitibi-Témiscamingue (Alocat) ne reçoit, elle, aucun financement.

Dénoncer l’austérité

Les groupes communautaires sont souvent les premiers à manifester leur opposition à certaines politiques du gouvernement.

«Il est normal et sain dans une société démocratique d’opposer des idées et de débattre des choix qui définissent nos conditions de vie. Or, on cherche à nous bâillonner et pendant ce temps, ce sont les droits de milliers de personnes qui sont bafoués », a dénoncé Nathalie Rodrigue du Regroupement des associations de personnes handicapées.

«C’est le travail des groupes en défense collective des droits d’analyser les politiques publiques et de rassembler les personnes défavorisées par l’austérité et les choix néolibéraux des gouvernements libéraux qui se succèdent, presque sans interruption, au Québec depuis 2003. C’est donc évident, n’en déplaise aux libéraux, que nous soyons les premiers à critiquer leurs politiques », a soutenu Johannie Marleau-Houle du Regroupement de femmes de l’A-T.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média