Les groupes communautaires interpellent le ministre Leitão

©TC Media - Marie-Hélène Paquin

Les groupes communautaires de la région ont emboité le pas aux 4000 organismes communautaires autonomes québécois qui ont interpelé le ministre des Finances Carlos Leitão le 7 février afin de réclamer plus de financement.

Diverses actions ont eu lieu sur le territoire de la région au cours de cette journée. «Ce sont des actions d’appui aux deux actions qui ont eu lieu à Montréal et à Québec sous la bannière "Engagez-vous pour le communautaire"», a précisé Valérie Côté, de la Concertation régionale des organismes communautaires de l’Abitibi-Témiscamingue (CROCAT).

Ces 4000 organismes communautaires demandent au gouvernement de réinvestir dans le communautaire par un rehaussement global du financement, incluant l’indexation des subventions à la mission globale, mais aussi une reconnaissance du mouvement communautaire autonome comme un élément de progrès social.

«On voulait toucher M. Leitão au niveau de nos revendications, a fait savoir Mme Côté. Si on n’a pas un financement suffisant, on ne peut pas atteindre notre mission, d’autant plus avec les mesures d’austérité qui ont été implantées dans notre société et qui ont amené une augmentation significative des demandes au niveau des organismes communautaires. On doit faire plus, mais avec le même financement qu’on a depuis plusieurs années.»

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Les actions

Les organismes communautaires ont adopté la bannière «Leitão : nos vies, c’est pas un jeu!», qui utilise le visuel du jeu Monopoly. «Nous aussi, on veut passer GO et réclamer nos 475 M $ de financement», a imagé Mme Côté. Diverses actions ont donc eu lieu dans quatre des MRC de l’Abitibi-Témiscamingue.

À Rouyn-Noranda, à 13 h, une partie de Monopoly géant a eu lieu à la Place de la Citoyenneté et de la Coopération. De plus, les organismes ont remis un coffre aux trésors communautaires aux bureaux du député Luc Blanchette.

Du côté de Val-d’Or, une activité de tractage a eu lieu sur l’heure du dîner, alors qu’au Témiscamingue, une activité d’éducation populaire autonome a été organisée. Finalement, en Abitibi-Ouest, une grande réflexion entre les groupes a eu lieu, en plus d’un tractage.

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