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26 janvier 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Anglade allonge 10 M$ pour Falco

Le gouvernement investira 10 M$ dans le projet Horne de Ressources Falco à Rouyn-Noranda.

C’est ce qu’a révélé Dominique Anglade, ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda, le 26 janvier.

« Le projet va permettre d’exploiter une mine d’or, de zinc, de cuivre et d’argent à partir 2020 pour une période de près de 12 ans. Aujourd’hui, ce que l’on annonce c’est la première phase, qui consiste en un projet d’ingénierie de 52 M$. Nous avons décidé d’injecter 10 M$  grâce à notre Fonds Capital Mines Hydrocarbure», a déclaré Mme Anglade. L’investissement prendra la forme d’achat d’actions et d’obligations convertibles. « Nous sommes actionnaires avec l’entreprise », a dit Mme Anglade.

Bonne nouvelle pour Falco

« Ça servira principalement à des phases de dénoyage et d’exploration régionale », s’est réjoui Claude Léveillée, vice-président aux ressources humaines et aux relations avec le milieu. La valeur totale du projet minier devrait avoisiner un milliard de dollars, selon lui.

« Nous sommes très heureux de pouvoir compter sur une forte base d'actionnaires québécois, incluant Ressources Québec. Nous nous réjouissons de travailler avec ces partenaires financiers pour faire avancer le projet Horne 5 », a déclaré Luc Lessard, président et chef de la direction de Falco.

Investissements économiques VS sociaux

L’annonce a eu lieu au lendemain d’une conférence de presse ou les groupes communautaires exposaient leur manque flagrant de financement et de ressources, malgré l’importance de leurs missions.

Questionnée sur la pertinence d’investir un tel montant dans une mine d’or, la ministre s’est justifiée. « On investit quand on pense que c’est nécessaire et que la compétition l’exige. La réalité, c’est que l’on est concurrents avec des juridictions étrangères n’hésitent pas à aller de l’avant », a-t-elle expliqué.

De plus, les retombées liées à la création de centaines d’emplois chez Falco, devraient participer à dynamiser l’économie régionale et aider à réduire la pauvreté.

Falco prévoit créer au moins 500 emplois directs.

Une mine de robots

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Comme La Frontière en parlait déjà, dans un article paru le 26 février 2016, Ressource Falco prévoit recourir à la robotisation au maximum dans sa nouvelle mine. « Nous avons conçu cette mine de façon à l’automatiser. On utilise le terme opérateur, parce que ce sont des mineurs très différents d’auparavant. L’automatisation crée des emplois », a soutenu Claude Léveillée.

« C’est une technologie qui a été développée en Abitibi-Témiscamingue. Après les sautages, ils vont contrôler à distance les services de chargeuses de navettes », a donné en exemple, Luc Blanchette, député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue.

Cette technologie permet de gagner du temps, puisqu’elle d’opérer sans attendre le dépôt complet des poussières.  

Demandes du monde de l’éducation

L’entrepreneur bien connu, Jean Dion a pris la parole lors de la rencontre de Dominique Anglade avec la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda, pour sensibiliser la ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation et ministre quant à la pénurie de main-d’œuvre en région.

« Si je me cherche dix mécaniciens demain matin, je suis dans le trouble », a-t-il exposé.

Le directeur général du Cégep et la rectrice de l’UQAT ont aussi fait part de leurs besoins et devaient rencontrer la ministre à ce sujet dans la même journée.

D’autres ont plaidé en faveur du crédit d’impôt aux entreprises manufacturières pour les régions.

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