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25 janvier 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Les groupes communautaires sont en manque flagrant de financement

©TC Media - Thierry de Noncourt

Les groupes communautaires de l’Abitibi-Témiscamingue lancent un cri du cœur au gouvernement pour obtenir un financement adéquat pour remplir leur mission.

Ils s’adressent plus particulièrement à Luc Blanchette, ministre responsable de la région à qui ils ont destiné une lettre appuyant leurs revendications et à et François Blais, ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale.

Ils soutiennent que le gel de leur financement, depuis neuf ans, a entraîné un retard salarial de l’ordre de 13%, par rapport au coût de la vie, pour les employés des groupes communautaires.

Défense des droits

« Pour nous les droits ça se défend ensemble. Nous travaillons pour les plus vulnérables. Il y a une douzaine d’organismes en région, plus de 300 au Québec, dont une trentaine ne reçoivent aucun financement, comme l’Association des locataires, de l’Abitibi-Témiscamingue (Alocat) », a déploré Suzanne Boisvert, du Regroupement d’éducation populaire de l’Abitibi-Témiscamingue (REPAT).

Luttes collectives

Les groupes communautaires se font souvent remarquer lors de manifestations, où ils s’efforcent de sensibiliser la population et le monde politiques aux enjeux qu’ils défendent.

Certains leur reprochent ce genre d’action. Luc Blanchette, député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue a été la cible de plusieurs de ces manifestations. « Nous faisons des analyses politique, de l’éducation populaire, nous mobilisons la population et faisons des représentations auprès des décideurs » a soutenu Joannie Marleau-Houle, de l’Association des femmes de l’A-T.

Les représentants soutiennent que leur rôle est aussi de poser des actions politiques, mais ils s’attendent tout de même que le gouvernement fera preuve de bon sens et ne les percevra pas comme des adversaires et qu’il va recommencer a les financiers adéquatement. « Nous ne sommes pas là pour plaire. Les actions politiques non partisanes contribuent au débat. Nous avons la mémoire courte, par exemple, les droits des femmes que l’on a aujourd’hui n’ont pas été obtenus en envoyant des lettres ou en faisant des campagnes de fax », a expliqué Bruce Gervais de l’Alocat. Il rappelle que les droits de la personne ou la démocratie ont été obtenus de chaudes luttes, par le peuple.

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