31 août 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©TC Media - Patrick Rodrigue

Depuis le 29 août, la société montréalaise notamment responsable du projet Croinor, localisé à l’est de Louvicourt, et de la possible relance des opérations à l’usine Beacon, entre Louvicourt et Val-d’Or, a été choisie pour faire partie de l’indice Richmond Club.

Chaque année depuis sa création, il y a 10 ans, le Richmond Club évalue des milliers d’entreprises avant de passer en entrevue leur haute direction et de sélectionner celles qu’il croit être les plus sous-évaluées par le marché et qui possèdent un excellent potentiel de croissance. L’inscription de celles-ci à l’indice améliore leur visibilité et ajoute généralement une pression à la hausse sur le titre de leur action.

«Nous sommes heureux d’avoir été choisis pour faire partie de l’indice Richmond Club, a commenté le PDG de Monarques, Jean-Marc Lacoste. Notre inclusion dans cet indice devrait nous permettre de rehausser le profil de notre société auprès de la communauté financière.

À l’heure actuelle, le projet Croinor dispose de 117 870 onces d’or en réserves prouvées et probables, de 236 000 onces d’or en ressources mesurées et indiquées ainsi que de 38 400 onces d’or en ressources présumées. Si elle devait entrer en production, la mine pourrait opérer pendant quatre à six ans. Le minerai serait traité à l’usine Beacon.

L’Abitibi à l’honneur

Depuis la création de l’indice Richmond Club, il y a 10 ans, l’Abitibi y a occupé une place de choix à quelques reprises. Ainsi, la société rouynorandienne Entreprises minières Globex et Alexandria Minerals de Val-d’Or y figurent respectivement depuis le 1^er septembre 2014 et le 1^er août 2017. Aurvista Gold Corporation, qui développe le projet Douay au nord d’Amos, y a été inscrite le 1^er octobre 2014. La Corporation Royal Nickel, qui détient notamment le projet Dumont à Launay, y a figuré du 1^er novembre 2013 au 1^re mai 2015, avant de passer à la vitesse supérieure.