17 août 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©CNW/Groupe Birks

Le deuxième trimestre de 2017 a vu la mine Renard, que la société de Longueuil opère en Jamésie, récupérer 417 362 carats à partir de 512 005 tonnes de minerai. Stornoway prévoyait cependant produire 486 591 carats à partir de 513 000 tonnes de minerai, mais la teneur moyenne a été de 13,7 % inférieure aux attentes.

Trop de roche stérile

De plus, depuis que Renard a commencé à produire des diamants, l’usine de la mine enregistre des taux élevés de bris de diamants, réduisant du même coup la quantité de grosses pierres et leur qualité. Même si le prix des diamants de Renard a augmenté de 19 % depuis que les ventes ont débuté, alors que le marché devient plus familier avec les pierres du Québec, ceux-ci pourraient donc être meilleurs.

Stornoway a consacré la première moitié de 2017 à analyser le problème. Au cours de l’été, le conseil d’administration a approuvé une série de mesures destinées à améliorer la qualité de la production à Renard. Un budget de 22 M $ a été réservé à cet effet.

Les travaux consisteront à ajouter un circuit de tri entre les concasseurs primaire et secondaire afin d’extraire les roches stériles mesurant entre 3 et 20 cm de diamètre. La réduction de la quantité de roche stérile dans les concasseurs secondaire et tertiaire devrait ainsi établir des conditions plus propices à la libération des diamants, tout en réduisant les risques de bris. La mise en service de ce nouveau circuit, d’une capacité de 7000 tonnes par jour, est prévue pour la fin de l’hiver 2018.

Vers une mine souterraine

La mise en valeur de la portion souterraine de Renard, qui deviendra la principale source de minerai pour l’usine à partir de 2018, avec des teneurs plus élevées que la mine à ciel ouvert, a progressé de 2746 mètres au trimestre qui a pris fin le 30 juin. Il s’agit d’un gain de 3 % par rapport aux 2642 mètres qui avaient été planifiés.

Les conditions du roc ont été bonnes et il n’y a eu aucun autre problème d’infiltration d’eau comme celui qui avait ralenti la construction de la rampe à la fin de 2015 et au début de 2016.