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06 juin 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

O’Brien, un œuf qui n’attend que le bon moment pour éclore

Selon Radisson, le projet minier de Cadillac est sous-évalué par le marché

©TC Media - Patrick Rodrigue

Si un élément caractérise Ressources minières Radisson, c’est la patience.

Depuis plusieurs années, la société junior d’exploration de Rouyn-Noranda fait progresser petit à petit son projet O’Brien, dans le quartier Cadillac. Cependant, même si les résultats de forages sont encourageants, l’accès aux capitaux demeure difficile.

«En ce moment, le marché se caractérise par beaucoup de sentiment. Et ce n’est pas une bonne chose. Tantôt, nous annonçons de bonnes nouvelles et personne ne réagit, tantôt il ne se passe rien et l’action bouge», a indiqué Denis Lachance, président du conseil, lors de l’assemblée générale annuelle, le 2 juin.

«Nous sommes néanmoins parvenus à obtenir 3,3 M $ en financement en 2016, ce qui nous a permis d’être trois fois plus actifs qu’en 2015, a mentionné Mario Bouchard, PDG de Radisson. Cette année, on se fixe comme objectif de récolter 5 M $.»

Mal reconnu par le marché

Celui-ci a cependant reconnu que la démarche demeure difficile. Les petites sociétés qui possèdent peu de projets attirent en effet moins l’attention des investisseurs que les majeures ou les juniors qui détiennent un projet d’envergure, comme Falco ou Integra Gold, par exemple. M. Bouchard reste toutefois confiant.

«Au début de 2016, nous avons produit une étude d’évaluation économique préliminaire (ÉÉÉP) positive sur un bloc de 135 000 onces d’or. L’or valait alors 1475 $ l’once. À présent, c’est 1675 $, pour des ressources globales qui atteignent plus de 308 000 onces d’or. De plus, nos résultats de forage nous portent à croire qu’il y a un potentiel pour au moins 500 000 onces d’or. Et ce ne sont que pour les 500 premiers mètres. Nous supposons qu’il pourrait y avoir la même chose entre 500 et 1000 mètres de profondeur. Le marché ne reconnaît toutefois pas encore la valeur de notre projet. Nous avons donc un gros travail de communication à faire à cet égard», a-t-il exposé.

Données historiques

Radisson compte aussi sur l’importante base de données historiques qu’elle possède sur l’ancienne mine O’Brien. À ce jour, on y retrouverait ainsi près de 111 000 onces d’or. «Il y a cependant encore une bonne job de bras à faire pour la réinterprétation des trous historiques afin de les rendre conformes aux normes», a nuancé Tony Brisson, consultant en géologie pour la société junior.

Support majeur recherché

Plusieurs forages sont planifiés à Cadillac pour 2017. À ce jour, 20 des 25 trous forés ont rapporté des valeurs économiques en or. Radisson a également complété à 80 % l’étude environnementale de base qui l’autorisera à explorer sous terre.

Les ressources minérales et le modèle 3D devraient quant à eux être complétés à l’automne. En fonction des résultats, la société junior complétera aussi la mise à jour de l’ÉÉÉP.

«On a un projet solide, mais il nous faut y ajouter des onces d’or, a fait valoir Mario Bouchard. C’est ce qui va nous donner de la valeur. Idéalement, nous aimerions obtenir le support d’une société minière majeure. Plus nous allons approcher de la phase d’exploitation, plus cela nous coûtera cher. Le plus payant reste évidemment d’exploiter nous-mêmes le projet, mais cela requiert beaucoup d’argent, d’énergie et d’expertise.»

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