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09 mai 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Une deuxième mine de lithium en Jamésie en 2020

Corporation Éléments Critiques vise un objectif ambitieux

©Corporation Éléments Critiques

Après Whabouchi de Nemaska Lithium, une deuxième mine de lithium pourrait voir le jour sur le territoire de la Jamésie, et ce, aussi rapidement qu’en 2020. C’est, du moins, l’objectif ambitieux que vise Corporation Éléments Critiques (CEC), promoteur du projet Rose.

Situé à une trentaine de kilomètres de Whabouchi, le projet Rose contient suffisamment de ressources minérales pour produire 26 600 tonnes de carbonate de lithium et 206 670 livres d’oxyde de tantale par an pour une durée de vie estimée à 17 ans.

«Ce sont cependant des données qui datent de notre étude de préfaisabilité. Lorsque notre étude de faisabilité sera complétée, ce qui devrait être fait d’ici la fin juin, tous ces chiffres devraient être revus à la hausse», a indiqué Jean-Sébastien Lavallée, directeur général de CEC.

Deux phases

En fonction du processus d’obtention des permis, la société montréalaise souhaite démarrer la construction de la mine dès le troisième trimestre de 2018. La production, elle, commencerait au début de 2020. Celle-ci se ferait en deux phases.

«Au cours de la première, nous allons d’abord produire du concentré de tantale, qu’on utilise surtout en électronique et un concentré de lithium utilisable dans la fabrication de céramiques spéciales. Notre lithium est d’ailleurs un des seuls au monde pour ces débouchés. La vente de ces produits va nous permettre d’amasser suffisamment de capitaux pour construire sur place une usine de transformation. À partir de 2022, celle-ci produirait du carbonate de lithium de qualité batterie», a expliqué M. Lavallée.

500 emplois pendant près de 20 ans

L’opération de la mine Rose génèrerait 250 emplois directs et autant en emplois indirects. Quant à la phase de construction, celle-ci nécessiterait près de 1000 travailleurs sur le site.

«Nous allons beaucoup miser sur les retombées locales, particulièrement chez les Cris, mais aussi sur l’Abitibi-Témiscamingue et le Saguenay-Lac-Saint-Jean, deux régions facilement accessibles par la route», a fait savoir Jean-Sébastien Lavallée.

Appuis de taille

CEC mise également sur le support de plusieurs institutions, parmi lesquelles la société allemande Helm AG figure au premier plan, avec une participation de 25 % dans le projet et une entente d’acquisition du matériel qui sera produit à la mine Rose. Il s’agit de l’une des plus importantes sociétés indépendantes de distribution et de commercialisation de produits chimiques de la planète.

«En janvier, Steffen Haber est aussi devenu notre président, a mentionné M. Lavallée. Il était auparavant PDG de Rockwood Lithium, une société qui détient environ 50 % de tout le lithium mondial. Sa solide expérience va être un atout majeur dans le développement de notre société et du projet Rose.»

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