09 mai 2017

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

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©Photo gracieusete - Adèle Beauregard

«Nous avons un potentiel extraordinaire pour développer le tourisme d’aventure, a fait observer Patricia Noël, présidente du comité municipal de Laniel, mais pas forcément de promoteurs sur place pour en assurer la pérennité. Ici, nous sommes seulement 80 résidents tout au long de l’année, même si ce nombre augmente à 220 en saison de villégiature. Après discussions avec l’Association touristique régionale (ATR) et la Société de développement nous cherchions des façons d’intéresser des promoteurs à venir ici.»
La rencontre du 8 mai était la première étape de ce processus de développement du territoire de Laniel. Plus d’une vingtaine d’élus, d’intervenants en développement, en tourisme, en agroalimentaire y ont mis en commun leurs idées, leurs observations, leur enthousiasme tourné vers une vision commune.
Tout est là
«Tout est là, a poursuivi Mme Noël, nous avons le territoire, ce magnifique terrain de jeu, il faut commencer tout de suite, si on veut être prêts à profiter de l’achalandage du parc national et inciter les visiteurs à prolonger leur séjour ici.»
Le directeur du Parc national d’Opémican, Dany Gareau, faisait partie des invités à cette rencontre. Il abonde dans le même sens que Mme Noël. «Ça fait plusieurs années que ce secteur est défini comme l’endroit idéal pour structurer le tourisme d’aventure, a-t-il rappelé. Aujourd’hui, nous avons échangé sur les possibilités d’arrimage avec des projets à développer et ce qui se fera dans le parc.»
Selon Dany Gareau, et d’autres participants, cette première rencontre a permis de préparer la scène pour accueillir les touristes. Car les touristes d’aujourd’hui, dont les milléniaux, cherchent un contact direct avec les gens, avec la région, avec la culture locale. Ils ne se contentent plus d’observer. Une prochaine rencontre devrait avoir lieu sous peu afin de mettre la machine en marche pour entreprendre des actions concrètes avant la fin de l’été.
Stéphanie Lamarche, directrice marketing et communications à l’ATR, a eu l’impression d’assister à un momentun. «La venue du parc national d'Opémican et les opportunités de développement qui en découlent sont une occasion unique de positionner le Témiscamingue et par le fait même, l'Abitibi-Témiscamingue, a-t-elle soutenu. C’est beaucoup de travail en perspective, mais une occasion à ne pas manquer.»
 

Tout est là, nous avons le territoire, ce magnifique terrain de jeu. Il faut commencer tout de suite, si on veut être prêts à profiter de l’achalandage du parc national et inciter les visiteurs à prolonger leur séjour ici. -Patricia Noël