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30 mai 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Il y a moins de logement social en région qu’ailleurs au Québec

De passage à Rouyn-Noranda à l’occasion d’une tournée de formation, le 30 mai, Juliette Radepont, coordonnatrice des communications du Réseau québécois des OSBL d’habitation, a dénoncé le manque de logements sociaux en Abitibi-Témiscamingue.

«Il n’y a 7% de l’ensemble du parc locatif qui est de logements sociaux et communautaires, alors que dans le reste du Québec, le taux tourne autour de 10%», a-t-elle déclaré.

La situation du manque de logement social est décriée depuis de nombreuses années. Malgré les efforts des groupes communautaires, il y a eu très peu de construction de nouvelles unités récemment. La crise du logement, qui a durement frappé, il y a quelques années, s’est quelque peu résorbée. Les taux d’inoccupation sont passés d’un peu plus de 0% à près de 3%, entre 2010 et 2016.

Besoins criants

En Abitibi-Témiscamingue, plus de 4 000 ménages dépenseraient plus de 30% de leurs revenus pour se loger et 1 500 ménagent y consacreraient plus de 50%. Pendant ce temps, il n’y a que 1280 unités de logement subventionnées.

«On parle de ménages qui ont des difficultés pour choisir entre payer son loyer et payer pour se nourrir, le transport, les activités, etc. Pour ceux qui paient plus de 50% pour le loyer, on parle de gens qui sont beaucoup plus à risque d’itinérance ou d’autres difficultés au niveau du bien-être et de la sécurité», a illustré, Mme Radepont.

La construction de 3 000 nouveaux logements sociaux a été prévue au dernier budget provincial. «Mais, il faut faire plus. C’est une bonne nouvelle, mais ce n’est pas suffisant», a martelé Mme Radepont. Une fraction seulement de ces logements sera destinée à l’Abitibi-Témiscamingue.

Elle a plaidé pour davantage d’aide aux OSBL, particulièrement en région, «parce qu’ici, les coûts de construction sont plus élevés qu’ailleurs au Québec», a-t-elle soutenu.

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