Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Économique

Retour

28 mai 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Pas d’épandages d’insecticide contre la tordeuse au Témiscamingue

tordeuse

©MFFP

Même si plus de 3300 km2 de forêts de cette région sont affectées par la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) et que les autres régions frappées par l’infestation feront l’objet d’épandages d’insecticide, il n’y en aura pas au Témiscamingue.

Depuis les 10 dernières années, on assiste à un regain d’activité de la TBE dans les forêts de plusieurs régions. Pour contrôler l’insecte, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a décidé de procéder à l’épandage aérien d’insecticide biologique sur environ 2386 km2 de forêts vulnérables, comparativement à 2116 km2 l’an dernier. Ces opérations auront lieu en Côte-Nord, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, dans le Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie.

Or, même la superficie touchée par la TBE au Témiscamingue est passée de 59 km2 en 2007 à 3305 km2 en 2015, cette région n’est pas comprise dans la campagne d’épandage aérien de 2017. Pas plus qu’elle ne l’était, d’ailleurs, en 2016.

Une question d’intensité

«Pour qu’une zone fasse l’objet d’arrosages, la défoliation qui frappe les peuplements forestiers doit aller de modérée à grave. Or, ce n’est pas encore le cas au Témiscamingue. Oui, la superficie touchée est grande, mais le nombre d’arbres infestés demeure relativement bas», a expliqué Pierre Therrien, biologiste au Service de la gestion des ravageurs forestiers du MFFP.

Dans son inventaire forestier, le Ministère considère en effet comme frappé par la TBE tout peuplement où l’insecte est répertorié, même si ce dernier n’infeste qu’une poignée d’arbres et que la défoliation demeure légère. Cette manière de procéder tient notamment compte des possibilités d’expansion de l’infestation une fois les papillons éclos.

L’aménagement avant l’épandage

Dans le cas de défoliations légères, comme c’est le cas au Témiscamingue, le MFFP préconise plutôt certains aménagements forestiers adaptés pour contrôler l’évolution des populations de TBE, par exemple le dégagement de certains arbres pour éviter la propagation des chenilles.

«À date, les méthodes sylvicoles adaptées suffisent au Témiscamingue pour aller récupérer les arbres touchés, a indiqué M. Therrien. Les épandages aériens d’insecticide biologique, c’est une solution à laquelle on recourt pour garder en vie les arbres sévèrement défoliés le temps de parvenir à aller tous les récolter avant qu’ils ne meurent.»

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média