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24 mai 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

Chantiers déserts à Rouyn-Noranda

Grève générale en construction

©TC Media - Thierry de Noncourt

La plupart des chantiers avaient été désertés, le matin du 24 mai, à Rouyn-Noranda et dans le reste de la région.

L’Alliance syndicale de la construction a déclenchée la grève générale illimitée pour ses 170 000 membres travailleurs de la construction. La dernière grève générale avait été déclenchée en 2013, il s’agit donc de la deuxième grève générale dans l’industrie de la construction en quatre ans. En 2013, une loi spéciale avait forcé le retour au travail des syndiqués.

À la fonderie Horne, certains corps de travail étaient en grève.

Certains chantiers actifs

Tout ne s’est pas arrêté, le 24 mai, certains chantiers privés ou de contacteurs dont les employés ne sont pas syndiqués sont demeurés en action. C’est le cas sur l’avenue Nault, par exemple ou des travailleurs continuaient de s’activer.

©TC Media - Thierry de Noncourt

Les chantiers privés ou non-syndiqués opéraient normalement.

Patrouille syndicale

©TC Media - Thierry de Noncourt

Les grévistes ont fait la tournée des chantiers pour s’assurer que le mot d’ordre de grève générale était respecté à Rouyn-Noranda.

Les grévistes effectuaient la tournée des chantiers afin de s’assurer que le mouvement de grève est suivi. «On s’assure que le mot d’ordre est respecté et que les gens travaillent de manière sécuritaire sur les chantiers. On revendique la convention pas juste pour nous autres, mais pour tous ceux qui travaillent. Ce que l’on demande c’est que tout le monde s’unisse. On n’était pas intéressé par la grève, au contraire, c’est l’employeur qui refuse», a dit Michel Léonard, syndiqué en grève.

La conciliation travail/famille, les heures supplémentaires et le temps de travail seraient les enjeux principaux de ce conflit. La conciliation travail/famille est une pratique en vigueur dans de nombreux milieux de travail. «Quand on nous demande de commencer à 5h le matin et que l’on finit à 8h le soir, on arrive brûlé à la maison, les enfants sont déjà couchés. On passe des semaines sans les voir», a ajouté M. Léonard.

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