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12 mai 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

L’or de l’Abitibi dans la mire d’un génie américain de la finance

©TC Media - Patrick Rodrigue

L’Abitibi et l’or que recèle son sous-sol pourraient-ils devenir, à moyen terme, un des endroits les plus convoités de la planète? C’est ce que laisse entendre un expert américain de la finance.

Dans le cadre d’une récente visite du projet minier Croinor Gold, organisée par Corporation aurifère Monarques au sud de Senneterre, l’avocat et économiste James G. Rickards, un spécialiste de la finance internationale en général et de l’économie de l’or en particulier, a posé pour la première fois de sa vie le pied en terre abitibienne en compagnie de trois collègues d’Agora Financial, une société privée spécialisée dans les conseils financiers.

Pour tâter le terrain minier

«M. Rickards est une sommité dans l’économie liée à l’or. Le blogue où il fait part de ses réflexions est suivi par des dizaines de milliers de personnes. C’est donc une chance exceptionnelle que nous avons. Il est venu tâter le terrain de l’Abitibi et voir comment nous y développons des projets miniers», a commenté le PDG de Monarques, Jean-Marc Lacoste.

«J’écris et j’effectue beaucoup de recherches sur l’or, mais on reproche souvent aux analystes du marché de rester trop souvent assis devant leur écran. Comme je connais M. Lacoste depuis longtemps et que j’ai une bonne relation avec lui, l’occasion s’est présentée de visiter Croinor. Je l’ai donc saisie. Ça me permet de voir concrètement en quoi consiste votre géologie et comment », a expliqué James G. Rickards.

L’or à 10 000 $ l’once?

Ce dernier est reparti très satisfait de son court séjour en Abitibi. «Votre région mine de l’or depuis très, très longtemps. Vous avez donc développé une bonne expertise dans le domaine. De plus, on assiste vraiment à une renaissance des projets miniers, alors que le prix de l’or remonte. L’Abitibi est donc très bien positionnée en ce moment pour saisir de bonnes opportunités», a-t-il fait valoir.

C’est d’autant plus le cas que, selon M. Rickards, la valeur de l’or serait nettement sous-évaluée. «Dans le contexte international actuel, si l’on calculait son importance réelle comme valeur refuge pour supporter l’économie, l’once d’or pourrait facilement atteindre les 10 000 $», a-t-il indiqué.

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