Économique
Retour10 février 2017
Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca
Richmont ouverte à une vente de la mine Beaufor
La fermeture est catégoriquement exclue des scénarios
©TC Media - Patrick Rodrigue
Mines Richmont évalue divers scénarios pour garantir la rentabilité de la mine Beaufor et de l’usine Camflo. Parmi ceux-ci figure la vente à d’autres intérêts. La fermeture est cependant catégoriquement exclue des options.
L’année 2016 s’est terminée sur une fausse note pour la mine de Val-Senneville, alors que les travaux d’exploration n’ont pas permis de contrebalancer la production d’or. Par conséquent, les réserves et les ressources minérales ont reculé de manière importante. Par contre, la teneur moyenne du minerai a augmenté.
Richmont prévoit d’ailleurs que Beaufor devrait recommencer à générer des liquidités d’ici la mi-2017 puisque la production provenant de la Zone Q, à teneur élevée, occupera une place de plus en plus importante, alors que les équipements mobiles deviendront plus disponibles. La mine devrait ainsi produire de 23 000 à 27 000 onces d’or cette année.
Nous ne sommes pas en mode vente de feu, mais si nous recevons une offre intéressante, nous allons l’examiner -Christian Bourcier
Plusieurs options stratégiques
Richmont a cependant décidé d’évaluer différentes options stratégiques pour assurer l’avenir de Beaufor et de l’usine Camflo qu’elle opère à l’est de Malartic.
«Nous sommes ouverts à toutes les idées: partenariats, coentreprises, implications financières, etc. Nous ne fermons pas la porte non plus à d’éventuelles transactions. Nous ne sommes pas en mode vente de feu, mais si nous recevons une offre intéressante, nous allons l’examiner. Ce qui est certain, par contre, c’est que nous n’envisageons pas de fermeture pour Beaufor et Camflo», a expliqué Christian Bourcier, vice-président aux opérations chez Mines Richmont.
La société n’écarte pas non plus la possibilité de scinder ses opérations en deux entités: une pour l’Abitibi, l’autre pour l’Ontario. «C’est sûr qu’avec tout le potentiel qu’elle recèle, notre mine Island Gold à Dubreuiville draine beaucoup d’énergie et de ressources», a mentionné M. Bourcier.
Le vent dans les voiles pour Island Gold
Island Gold a effectivement le vent dans les voiles, alors que sa production en 2017 devrait varier de 87 000 à 93 000 onces d’or. De plus, alors que l’usine traite en ce moment 900 tonnes de minerai par jour, cette cadence pourrait passer à 1100 tonnes par jour dans un avenir proche. «Toutes les études d’ingénierie sont en cours pour un résultat en 2018», a indiqué Christian Bourcier.
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