10 février 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©TC Media - Archives

Localisé à une trentaine de kilomètres de l’ancienne mine Selbaie, au nord-ouest de Matagami, Fenelon renfermerait actuellement près de 29 000 onces d’or en réserves prouvées et probables, 38 000 onces d’or en ressources mesurées et indiquées ainsi que 1900 onces d’or en ressources présumées.

Le 2 février, Wallbridge a fait connaître les résultats de son étude de préfaisabilité. Il appert ainsi que le projet actuel, qui exploiterait seulement les 100 premiers mètres du dépôt minéralisé, aurait une durée de vie de 18 mois et génèrerait 6,62 M $ en liquidités avant impôts.

«Notre étude indique que Fenelon est bien placé pour devenir un des projets avec les meilleures marges et les coûts de production les moins élevés du camp Selbaie, a déclaré le PDG de Wallbridge, Marz Kord. La prochaine étape consistera à obtenir les derniers permis, ce qui devrait être terminé avant la fin du deuxième trimestre de 2017. Nous serons alors en mesure de prendre une décision pour la mise en production.»

Surtout par sous-traitance

Advenant une décision positive, toutes les activités relatives à l’extraction du minerai seraient réalisées par des sous-traitants. Seule une petite équipe technique de Wallbridge serait présente sur le site de Fenelon afin de gérer les travailleurs et superviser l’aspect géologique du projet.

Par ailleurs, à l’exception du concassage, aucune opération de traitement du minerai n’est envisagée sur le site. Celui-ci devra donc être transporté par camion vers une autre usine.

Mais avant d’en arriver là, Wallbridge devra soumettre Fenelon à une étude d’impact environnemental. Cependant, selon la société torontoise, aucun élément critique qui pourrait nuire au développement du projet n’a, à ce jour, été identifié.

Au-delà de 18 mois

En parallèle avec le processus d’obtention des permis, Wallbridge continuera ses travaux d’exploration dans les environs immédiats du dépôt minéralisé afin d’ajouter des onces à Fenelon et, espère-t-elle, d’en prolonger la durée de vie. «Avec les récents résultats que nous avons obtenus, nous avons bon espoir d’y parvenir, et ce, avec très peu de forages», a indiqué M. Kord.