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13 octobre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Le «beau problème» de Falco et Eldorado Gold

©TC Media - Patrick Rodrigue

Si les projets miniers Lamaque Sud et Horne 5 d’Eldorado Gold et Ressources Falco entraîneront des retombées manifestes au chapitre de l’emploi, ils posent déjà un problème: où loger toutes les personnes qui y travailleront.

À Val-d’Or, Eldorado Gold envisage d’employer environ 300 personnes uniquement dans la portion Triangle de son projet Lamaque Sud à compter du début de 2019. Si elle mène à terme tous les projets qu’elle souhaite développer sur sa vaste propriété, ce nombre pourrait grimper à près de 450 employés. Du côté de Rouyn-Noranda, Falco prévoit faire travailler 525 personnes à partir de la mi-2021 pendant les quelque 15 ans que durera l’exploitation du gisement Horne 5.

Les gens qui vont venir travailler chez nous, on veut qu’ils vivent aussi chez nous -Mario Provencher

Si certains travailleurs seront sans l’ombre d’un doute recrutés dans d’autres mines de l’Abitibi-Témiscamingue, la plupart proviendront d’ailleurs. Dans deux villes où les logements et les maisons se font rares, trouver un endroit où loger tous ces nouveaux arrivants devient un problème auquel il faut déjà s’attarder.

Confiants, mais peu de temps

«Lorsque le Parti libéral du Québec est venu tenir son caucus à Val-d’Or, nous en avons profité pour rencontrer les ministres et discuter de développement immobilier. C’est clair qu’il faudra faire quelque chose. Et le faire rapidement», a indiqué Sylvain Lehoux, directeur général du projet Lamaque Sud.

Même son de cloche du côté de Falco, où son PDG, Luc Lessard, s’est dit confiant de trouver des solutions avec la Ville de Rouyn-Noranda. «Les élus connaissent nos attentes et nous sommes au courant des leurs. Cependant, nous n’avons pas une grande marge de manœuvre avant le démarrage de nos projets», a-t-il mentionné.

Une volonté politique

«On ne veut certainement pas vivre du fly in / fly out en Abitibi-Témiscamingue, a assuré le maire de Rouyn-Noranda, Mario Provencher. Les gens qui vont venir travailler chez nous, on veut qu’ils vivent aussi chez nous.»

M. Provencher a assuré que la Ville avait amorcé des discussions avec des promoteurs pour des projets immobiliers. Depuis trois ans, elle a aussi investi pour améliorer son système de traitement des eaux afin de pouvoir répondre à une demande accrue.

Il a également indiqué vouloir travailler de concert avec les élus de Val-d’Or. «Nous vivons le même problème, alors on doit y faire face ensemble plutôt que de se cannibaliser, a-t-il . Les mines nous ont mis au monde comme villes et comme région et ce sont elles qui vont continuer à stimuler notre développement. Ne l’oublions pas.»

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