27 janvier 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©Gracieuseté - Ressources Falco

Le 26 janvier, la société junior montréalaise a clôturé un placement privé de 10,8 M $ qu’elle avait annoncé en novembre 2016. Le tout a été confirmé le même jour à Rouyn-Noranda par la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade. L’argent permettra à Falco de poursuivre ses travaux en vue d’exploiter le gisement d’or, d’argent, de cuivre et de zinc situé à plus de 1000 mètres sous la Fonderie Horne.

Travaux préparatoires

«Nous concentrons tous nos efforts en vue de conclure notre étude de faisabilité. À date, celle-ci a été complétée à plus de 50 %. Notre objectif consiste à la livrer au mois de juin», a indiqué Claude Léveillée, vice-président aux ressources humaines et aux relations avec le milieu chez Falco.

La société junior a aussi complété les travaux préparatoires sur le site de l’ancienne mine Quémont en vue d’en dénoyer les deux premiers niveaux. En mars 2016, elle avait d’ailleurs obtenu du ministère de l’Environnement les permis nécessaires pour procéder jusqu’à 100 mètres de profondeur. Le tout permettra à Falco d’atteindre plus facilement le gisement Horne 5 et d’envisager la possibilité de remettre la mine Quémont en production.

«Tout va très bien pour nous en ce moment, a commenté M. Léveillée. À date, nous respectons nos échéanciers. Nous avons aussi l’argent. Aux 35 M $ dont nous disposions déjà sont venus s’ajouter les 10,8 M $ confirmés par Ressources Québec, Sidex et Capital Croissance PME II. Nous avons également le support de nos actionnaires et de la Ville, et nous avons une bonne relation avec la communauté.»

Atout majeur

Falco dispose aussi d’un atout majeur par rapport aux autres sociétés juniors: une connaissance approfondie dès le départ du gisement qu’elle souhaite mettre en production. «Nous savons où sont localisées les réserves et les ressources ainsi que leur ampleur», a rappelé Claude Léveillée.

À l’heure actuelle, les ressources de Horne 5 sont évaluées à 8,8 millions d’onces en équivalent en or (éq. Au), soit le total de tous les métaux exploitables (or, argent, cuivre et zinc) divisé par le prix de l’or. Le précédent calcul, qui datait de janvier 2016, faisait état de 6,6 millions d’onces éq. Au.