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05 octobre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Richard St-Michel tente à nouveau sa chance à la mairie

©TC Media - Archives/Thierry de Noncourt

Arrivé dernier à l’élection municipale de 2013 avec 5,55 % des votes, Richard St-Michel tentera de nouveau sa chance à la mairie de Rouyn-Noranda.

M. St-Michel a déposé sa candidature dans la matinée du 5 octobre. En 2013, il avait décidé de se lancer dans la course contre le maire sortant, Mario Provencher, à la suite du conflit qui l’opposait depuis décembre 2012 au conseil municipal. Tout au long de la campagne, le candidat avait d’ailleurs éprouvé de la difficulté à définir clairement ses engagements électoraux. Il avait fini au troisième et dernier rang, récoltant 604 des 10 876 votes exprimés par la population.

Le coloré personnage avait acquis une notoriété publique après s’être présenté à 16 reprises en 18 mois devant le Conseil municipal de Rouyn-Noranda pour réclamer la gratuité du service de transport adapté. À quelques reprises, en raison du ton qui avait monté, il avait dû être expulsé de l’hôtel de ville par la Sûreté du Québec.

De 8 $ à 850 M $

Essuyant refus sur refus, Richard St-Michel s’était ensuite adressé – en vain – aux tribunaux. D’abord pour le remboursement d’une somme de 8 $ déboursée pour le transport adapté, sa requête s’était progressivement muée en recours de 850 M $ en dommages et intérêts au nom de toutes les personnes handicapées du Québec.

En désespoir de cause, la Ville de Rouyn-Noranda s’était à son tour adressée aux tribunaux, cette fois pour faire reconnaître M. St-Michel plaideur quérulent, c’est-à-dire une personne qui multiplie les recours de manière obsessive avec des arguments juridiques inventifs et incongrus. En octobre 2016, la Cour supérieure du Québec lui a donné raison. M. St-Michel s’est alors vu interdire le droit d’introduire toute demande en justice sans avoir obtenu l’autorisation du juge en chef de la Cour concernée.

Le 17 juillet 2017, Richard St-Michel avait été arrêté par la Sûreté du Québec pour avoir proféré des menaces de vandaliser le Palais de justice de Rouyn-Noranda. Selon un témoin, il brandissait alors une cannette de peinture en aérosol. Cinq jours plus tôt, il s’était présenté sur les lieux pour déposer une requête réclamant que Mario Provencher, Luc Blanchette et Philippe Couillard soient relevés indéfiniment de leur poste d’élus. Comme il lui est interdit depuis octobre 2016 de s’adresser aux tribunaux sans autorisation de la Cour, cette demande avait été rejetée.

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