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12 octobre 2017

Lucie Charest - lcharest@medialo.ca

Attentes et préoccupations des quatre candidats à la préfecture

Course à la préfecture du Témiscamingue

©TC Media - Lucie Charest

Apparitions publiques, rencontres terrain, les quatre candidats à la préfecture du Témiscamingue proposent, tendent l’oreille. Nous leur avons respectivement demandé comment ils se sentent, comment ils abordent cette campagne, leurs attentes et pourquoi ils devraient être élus.

Claire Bolduc
Se sent aussi fébrile que le jour où elle a choisi de plonger en politique municipale. «Le Témiscamingue, comme d’autres territoires, se trouve à un point de bascule, a-t-elle noté, c’est le moment où jamais de prendre les décisions porteuses d’avenir et ce avec l’ensemble de la population. La prospérité n’est jamais acquise. Une ville comme Baie-Comeau que rien n’affectait il y a dix ans, a pratiquement l’air d’une ville fantôme aujourd’hui. Ici, nous avons un potentiel incroyable, c’est plus que le temps de s’atteler ensemble.» Pendant cette campagne, elle souhaite des débats d’idées, mais s’attend à tout, car il y a de l’imprévisibilité chez des candidats et dans l’air. Elle croit qu’elle devrait être élue car elle a 37 ans de développement local à son actif. «J’ai contribué à dénouer des impasses comme nous avons connues lors de la crise porcine en 2002, j’ai contribué à faire une proposition sur comment faire vivre un territoire qui a été incluse dans une législation sur la ruralité. Ça, ça s’est fait en travaillant tout le monde ensemble.»

©TC Media - Lucie Charest

Claire Bolduc souhaite des débats d’idées mais s’attend à tout.

Bernard Flebus
Se sent en feu et ravi d’entrer dans le vif de l’action. «Depuis l’annonce de ma candidature en avril, j’étais un peu en campagne, mais maintenant, c’est le dernier droit, s’est-il enthousiasmé. C’est stimulant.» M. Flebus arpente le territoire, rencontre des gens, il s’attend à avoir des échos de son programme, à le défendre. Mais il a aussi hâte de débattre avec les autres candidats. «Voir les propositions des autres pour pouvoir argumenter, échanger, a-t-il noté. Pour moi, les deux premières priorités sont l’internet haute vitesse et la téléphonie. On peut vouloir attirer les gens ici, mais sans internet, ce sera difficile de les convaincre de rester.» Bernard Flebus souhaite être élu avec un mandat fort, considérant que l’expertise et la connaissance en profondeur qu’il a développées des enjeux et problématiques liés au territoire au cours des huit dernières années en politique municipale sont un atout. «Moi, je suis un développeur terrain, il faut finir ce qui a été commencé, pas rester là à se lécher la patte», a-t-il soutenu.

©TC Media - Lucie Charest

Bernard Flebus s’attend à avoir des échos de son programme, à le défendre.

Renald Baril
Se sent très bien, il envisage sa campagne avec un bel enthousiasme. «Je rencontre les gens, ils sont ouverts, s’est-il réjoui. Ils m’écoutent. Je rencontrerai tous les organismes qui me demanderont. Le monde sont bien contents des changements que je propose dans l’agriculture, le tourisme. Ils se reconnaissent, ils me disent que ce sont aussi des choses qui les préoccupent. Ils se sentent compris.» Déjà depuis le début de sa campagne, il dit s’être rendu compte que les gens veulent d’abord du changement, ils seraient tannés des dernières années où il se passe rien. Il participera au débat, mais ne s’attend à rien de la confrontation d’idées entre les candidats. Il se dit simplement convaincu que les gens devraient l’élire car lui sera sur le territoire à s’occuper des affaires des Témiscamiens. «Les gens en ont assez de voir quelqu’un qui est toujours parti rencontrer des ministres à Québec pis que ces rencontres ne donnent rien au bout du compte. Ils ont besoin de quelqu’un ici qui s’occupe de ce qui se passe chez nous.»

©TC Media - Lucie Charest

Gilles Lepage
Se sent à l’aise, à sa place dans une démarche de continuité. «Ça fait 10 ans que je suis le Conseil des maires, de ma municipalité, a-t-il rappelé. Mes attentes face au développement de la région sont les mêmes. Les élections sont un exercice démocratique, je compte bien profiter du maximum de ce que cet exercice nous apportera.» Il pense que certains candidats axeront leur campagne sur une approche d’image et de visibilité sans aborder les enjeux profonds du territoire. C’est pourquoi il compte forcer le débat. «Le thème de ma campagne est «réalisme et lucidité», a-t-il déclaré. Il faut d’abord tracer une image réelle du Témiscamingue avant de prétendre apporter des solutions. Une fois pour toutes, il faut prendre les bons moyens pour se sortir du gouffre.» Selon M. Lepage, les gens devraient l’élire car ce n’est pas le pouvoir qu’il recherche. Sa priorité demeure le territoire. «Si je suis élu, le Témiscamingue, redeviendra un lieu, un territoire, le préfet ne devrait être l’image du territoire mais son serviteur», a-t-il souligné.

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Gilles Lepage croit qu’il faut avoir une image réelle du territoire avant de proposer des solutions.

Un débat entre les candidats à la préfecture se tiendra au Théâtre du Rift le 23 octobre à 19 h.
 

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