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07 septembre 2017

UQAT: un nouveau laboratoire international sur les forêts froides

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

L’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) vient officiellement d’inaugurer son nouveau laboratoire international de recherche sur les forêts froides. Celui-ci se trouve sur le site de la Forêt d’Enseignement et de Recherche du Lac Duparquet.

C’est sous la direction des professeurs Yves Bergeron et Igor Drobyshew que 17 chercheurs issus de huit pays travailleront ensemble pour tenter de mieux comprendre les particularités écologiques des forêts froides.

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

Des membres du personnel de l'UQAT en compagnie de professeurs, du maire de Rapide-Danseur et de l'Ambassadrice de Norvège (au centre en vert).

«Ce laboratoire sera l’un des plus importants, sinon le plus important au Canada, voire même en Amérique, en termes de recherche sur les forêts froides», a indiqué Denis Martel, recteur intérimaire de l’UQAT.

Le recteur explique que le domaine de la recherche est de plus en plus amené à travailler en collaboration avec des chercheurs de partout dans le monde. «Là-dessus, l’UQAT se démarque de façon significative, autant au niveau de la recherche en forêt, sur les mines ou dans le secteur autochtone», a-t-il ajouté.

La recherche

Les deux codirecteurs du laboratoire ont pris la parole pour tenter de vulgariser les travaux qui sont réalisés dans le cadre de cette entente internationale. «Tout d’abord, il faut comprendre ce qu’est une forêt froide. On parle évidemment des forêts qui sont froides en latitude, essentiellement la forêt boréale, mais on retrouve également des forêts froides en altitude comme dans les Alpes ou l’Himalaya», a expliqué le professeur Yves Bergeron.

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

Un étudiant en dendrochronologie (l'étude de l'âge des arbres) travaille présentement sur ces spécimens.

Ces forêts sont des écosystèmes très dynamiques, affectés par le feu, les insectes et diverses autres perturbations naturelles. «Bien qu’il y ait plusieurs objectifs précis, on cherche à reconstituer le passé pour mieux comprendre le présent et prédire l’avenir des forêts froides», a indiqué M. Bergeron.

Tout cela dans le but ultime de comprendre ce qui pourrait se passer dans le futur et de mieux aménager les forêts aujourd’hui.

Fonds Céline-Saucier

La mise en place du laboratoire est entre autres possible grâce à un don de Céline Saucier, consule honoraire de la Norvège, à la Fondation de l’UQAT. «Créé en début de 2017, le Fonds Céline-Saucier va permettre à des étudiants du laboratoire d’avoir accès à des bourses annuelles, a expliqué Denis Martel. De plus, ce Fonds vise à favoriser des contacts pour l’obtention d’appuis avec l’ambassade de Norvège afin de faciliter des ententes de recherche et de financement à venir.»

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

Le Laboratoire de recherche sur les forêts froides de l'UQAT.

Chemin Balbuzard

Le maire de la municipalité de Rapide-Danseur, où se situe la Forêt de recherche, a profité de l’occasion pour annoncer aux chercheurs que le Chemin Balbuzard, qui mène à la station de recherche, serait asphalté d’ici la fin du mois de septembre.

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