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22 septembre 2017

Le CJEAO cherche des moyens d’attirer la main-d’œuvre et de la faire rester

©Photo Depositphotos/gpointstudio

Le Carrefour jeunesse emploi d’Abitibi-Ouest a mis en place un projet intitulé STAR (STratégie AtRaction), afin de développer l’image de l’Abitibi-Ouest et d’attirer une nouvelle main-d’œuvre, mais surtout de trouver des moyens de les intégrer dans la région.

«Étant donné que le programme Place aux jeunes existe ici depuis 25 ans, la MRC d’Abitibi-Ouest nous a approchés pour profiter de notre expertise en attraction de main-d’œuvre, a expliqué Annick Dostaler, agente de migration Place aux jeunes. Ils nous ont donc donné un mandat, qui à la base devait être pour attirer l’entrepreneuriat.»

L’équipe du CJEAO s’est donc assise pour trouver des moyens de mettre en place un tel projet. «Juste par notre réseau de contacts, on s’est assis avec des entreprises pour déterminer leurs besoins, a indiqué Mme Dostaler. Ce qui est sorti de ces rencontres, c’est que les entreprises sont capables de vendre leurs emplois et leurs entreprises, mais qu’elles étaient incapables de vendre la région pour que les gens viennent s’y installer.»

Le projet s’est donc orienté vers la recherche d’arguments pour vendre le milieu de vie qui se trouve en Abitibi-Ouest.

Afin de trouver des idées, l’équipe derrière le projet organise des groupes de consultation dans le but de générer des idées. «On organise des groupes avec des jeunes professionnels, mais on veut également en faire avec des immigrants, parce qu’on veut connaître leur histoire», a expliqué Mme Dostaler.

Réduire l’exode

«On sait que nos jeunes quittent la région, il faut donc trouver des moyens pour stimuler le sentiment d’appartenance et trouver des moyens de les faire revenir après leurs études, a expliqué Mme Dostaler. Ici, on a tous la mentalité que les voyages forment la jeunesse, on souhaite donc que les jeunes sortent de la région pour voir du pays, mais on veut également qu’ils se souviennent de l’Abitibi-Ouest afin qu’ils se gardent la porte ouverte de revenir en région éventuellement.»

Donc, avant même de développer une image, ils veulent trouver des moyens de rejoindre les jeunes pour réduire l’impact de l’exode.

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