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20 septembre 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

La population d’orignaux dans la région continue sa remontée

©TC Media - Archives

Les chasseurs de l’Abitibi-Témiscamingue seront heureux d’apprendre que le cheptel d’orignaux dans la zone 13 est remonté à son niveau d’il y a une dizaine d’années.

L’inventaire aérien réalisé au cours de l’hiver 2017 de 75 parcelles de 60 km2 par les biologistes et les techniciens de la faune du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a permis d’estimer la population à plus de 14 000 individus. Ce nombre équivaut au total qui avait été estimé lors du précédent inventaire, réalisé en 2005. Rappelons que cet inventaire exclut le territoire de la Réserve faunique La Vérendrye. Celui-ci fait l’objet d’une gestion particulière.

Tendance à la hausse

Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les chasseurs. Au cours du précédent plan de gestion de l’orignal, qui couvrait la période 2004-2010, le devancement de la date d’ouverture de la chasse à l’arme à feu avait en effet généré les plus fortes récoltes historiques, mais aussi une baisse marquée de la population.

Depuis le retour à la date d’ouverture initiale, en 2010, le cheptel de la zone 13 a recommencé à croître. «Il atteint désormais l’abondance notée durant la période qui avait précédé le devancement de l’ouverture de la chasse. Cela confirme donc la tendance observée dans la récolte», a précisé le MFFP.

3,2 bêtes par 10 km2 d’ici 2019

La densité d’orignaux dans la zone 13 atteint actuellement 2,6 individus par 10 km2. Rappelons que l’objectif visé par le présent Plan de gestion de l’orignal est de 3,2 bêtes par 10 km2 après chasse d’ici 2019.

Comme par le passé, les densités les plus élevées ont été observées dans les secteurs de Rouyn-Noranda et du Témiscamingue. Le secteur situé à l’est de Senneterre présente pour sa part des densités plus faibles. «Ces différences s’expliquent principalement par la qualité de l’habitat de l’orignal», a mentionné le MFFP.

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