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19 septembre 2017

Un projet qui pourrait régler le manque de main-d’œuvre et le décrochage

©Photo Facebook/CFP Lac Abitibi

La Commission scolaire du Lac-Abitibi (CSLA) proposera un nouveau programme innovateur à l’automne 2018. Ce programme pourrait régler les problèmes de décrochage de plusieurs élèves et aider à répondre aux besoins importants en main-d’œuvre de la région.

«Le projet Apprenti spécialisé veut redonner l’espoir aux jeunes qui ont des besoins particuliers ou qui manquent de motivation dans le système scolaire traditionnel», a expliqué Yves Dubé, directeur du Centre de formation professionnelle (CFP) Lac Abitibi.

La direction du CFP est consciente que la formation professionnelle est très attrayante pour plusieurs jeunes. «Il y a beaucoup d’équipements et c’est vraiment pratico-pratique», a indiqué M. Dubé.

Le programme vise donc les jeunes qui seraient les plus susceptibles de décrocher. «On veut leur donner une lueur d’espoir pour qu’ils s’accrochent et se permettre de rêver à un futur dans lequel ils auront un bon salaire», a-t-il ajouté.

Le programme en question devrait commencer à l’automne 2018. Puisqu’il s’agit d’un projet pilote, seulement une douzaine de jeunes seront sélectionnés pour y participer. Ce sont les jeunes de 14 à 17 ans de toutes les écoles secondaires d’Abitibi-Ouest qui pourront participer. La sélection des candidats sera faite par la direction et les conseillers pédagogiques.

«Notre défi, c’est de montrer à ces jeunes-là que c’est l’fun de venir à l’école parce que quand t’as du plaisir à l’école, tout devient plus facile après», a affirmé le directeur.

80/20

Les jeunes qui participeront au programme auront en moyenne 80 % de cours pratiques et 20 % de théorie. Les cours pratiques leur permettront d’apprendre toutes les capacités pour entrer sur le marché du travail. Ils apprendront des notions de base en soudure, en mécanique, en conduite de camions, en santé-sécurité, etc.

«Les cours théoriques seront magistraux, mais de courte durée afin de faire une variation entre la pratique et la théorie», a expliqué Yves Dubé.

Les jeunes auront donc des cours de français, de mathématiques et d’anglais. «Les cours vont être adaptés aux demandes du travail, a indiqué M. Dubé. En mécanique, la plupart des manuels sont en anglais, on va donc se servir de ça pour leur apprendre l’anglais. Même chose en mathématique, quand ils font un changement d’huile sur un camion, ils doivent savoir comment mesurer la quantité d’huile qui est dans le moteur par rapport au contenant qu’ils ont pour faire la vidange.»

Donc pas de poésie pour ces étudiants, ce seront des cours axés sur le marché du travail seulement.

En plus de leur formation personnalisée, les jeunes pourront profiter de stages rémunérés en entreprise.

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