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15 septembre 2017

Une équipe pour intervenir auprès des gens atteints de démence

©TC Media - Archives

Composée d’une infirmière clinicienne et d’un psychoéducateur, une équipe sera mise sur pied dès octobre par le Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) pour intervenir auprès des personnes souffrant de démence.

Les besoins pour ce type d’équipe sont présents depuis longtemps dans la région. Le vieillissement de la population qui est également vécu en Abitibi-Témiscamingue est à l’origine de la création de l’équipe ambulatoire dédiée aux personnes souffrant de symptômes comportementaux et psychologiques liés à la démence (SCPD).

«Au Québec, on assiste à une augmentation du taux d’incidence de troubles neurocognitifs comme la maladie d’Alzheimer. Comme les gens désirent rester le plus longtemps possible à leur domicile, nous sommes dans l’obligation de supporter les intervenants de soutien à domicile et les proches aidants», a indiqué Éric Matte, chef de service de l’équipe ambulatoire dédiée aux personnes souffrant de SCPD.

Plus qu’un simple terme

Le terme ambulatoire va prendre tout son sens puisque les deux personnes qui composent l’équipe vont se déplacer partout sur le territoire. L’équipe interviendra aussi dans les CHSLD ou dans les ressources intermédiaires.

«L’équipe va intervenir là où l’usager réside. Les pratiques actuelles prescrivent de maintenir le plus longtemps possible l’usager dans son milieu naturel. Prenons le cas d’une personne qui habite dans une résidence pour personnes âgées au Témiscamingue et qui présente des symptômes liés à la démence. On va déplacer l’expertise dans le milieu où elle vit au lieu de la diriger vers une unité régionale et la sortir de son milieu», a cité en exemple M. Matte.

Des experts

L’équipe ambulatoire va agir à titre d’équipe experte. Lorsqu’un cas se complexifiera, c’est à ce moment que l’équipe sera impliquée.

«Même si une équipe de deux personnes peut paraître peu, il faut comprendre qu’elle interviendra dans des cas particuliers où la complexité clinique n’arrive pas à être atténuée par des actions de base. Cela ne devrait pas représenter une vaste proportion des usagers», a poursuivi Éric Matte.

Les équipes en psychogériatrie existent ailleurs au Québec.

Plus d’intervenants formés

Depuis 2016, le CISSSAT déploie une formation pour les intervenants et ses partenaires concernant l’approche à adopter auprès des personnes atteintes de troubles neurocognitifs. Un total de 750 intervenants a été formé jusqu’à présent. Ce nombre s’accroîtra au cours des prochaines années.

«Depuis juillet 2017, il y a une formation qui est exclusive aux infirmières de soutien à domicile concernant l’évaluation physique et mentale des personnes atteintes de troubles neurocognitifs. L’objectif est de former les intervenants qui sont sur le terrain pour qu’ils deviennent des gens habilités à réagir avec les personnes ayant ces troubles de comportement et à les comprendre», a fait savoir Éric Matte.

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