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11 septembre 2017

Thierry de Noncourt - tdenoncourt@lexismedia.ca

«On aime les animaux!»

La salle du conseil municipal de Rouyn-Noranda était bondée le 11 septembre, en raison de la réaction des citoyens à l’appel de propositions pour une fourrière animale.

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Depuis l’appel de propositions, les citoyens se sont déchaînés contre la Ville sur les réseaux sociaux. Certains d’entre eux se sont présentés pour exprimer leurs inquiétudes aux membres du conseil. D’aucuns étaient déguisés en animaux, d’autres brandissaient des pancartes à la défense des animaux.

«Mon intention n’est pas de défendre des individus, mais la cause des animaux. Je comprends que vous vous comparez avec d’autres villes, mais est-ce que vous savez qu’ailleurs ils poursuivent les non-payeurs de licences?», a demandé Marie-Josée Dallaire, bénévole à la SPCA. Elle suggérait que l’argent des amendes pouvait servir au financement de la SPCA.

Amendes et financement

Le maire, Mario Provencher, a répondu aux questions avec aplomb, calme et transparence. «On aime les animaux, on veut que vous soyez heureux avec vos animaux», a-t-il assuré.

Toutefois, il a reconnu que la Ville avait fait des erreurs dans le passé, notamment sur le plan des amendes. Plus tôt dans la même journée, il avait soutenu ne pas vouloir s’acharner sur les citoyens qui ne payaient pas pour la médaille de leur animal.

Dans un même ordre d’idée, une autre citoyenne a rappelé que si les gens ne recevaient pas de constat d’infraction, ils ne paieraient pas pour les stationnements, ce qui produirait un manque à gagner pour la Ville.

Le maire a expliqué que les relations avec la SPCA n’étaient pas simples et que l’organisme avait refusé plusieurs formes d’aide et d’implication de la part de la municipalité.

Marc Lemay, ex-député et avocat a souligné que la municipalité avait la légitimité d’exiger qu’un représentant de la Ville siège au CA de la SPCA, puisqu’elle en assurait le financement dans une large mesure.

Parc à chiens

«On n’est pas une ville qui est chef de file en matière de protection des animaux», a critiqué Martine Cournoyer. Elle a souligné qu’il n’y avait même pas de parc à chiens et que plusieurs propriétaires d’appartements refusaient les animaux.

Ce à quoi, le maire a répondu que la Ville ne pouvait pas obliger les promoteurs immobiliers à accepter les animaux. «On ne peut rien y faire, mais pour le parc à chiens, ça s’en vient. On a déposé une entente, le terrain est identifié. On signera bientôt, le dossier avance», a-t-il dit.

Effet pitbull

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Mario Provencher a rappelé que cette situation avait été engendrée par la modification du règlement sur les animaux adoptée en juillet, qui avait rendu l’entente avec la SPCA caduque et que la Ville était obligée de procéder à l’appel de propositions et que la SPCA avait tout loisir de soumettre son offre.

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