18 août 2017

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©TC Media - Archives

Les données de l’Institut de la statistique du Québec (INSQ) démontrent qu’il y aurait eu une diminution dans la  construction d’unités de logement de  l’ordre de 40 % entre l’année 2015 et 2016. Concrètement, seulement 337 unités de logement devaient être construites en 2016 alors que ce nombre était de 559 pour l’année 2015. La meilleure année pour la construction d’unités de logement dans la région a été 2013, avec 934 unités.

Alors que la région a connu une forte diminution entre 2015 et 2016, l’ensemble du Québec a connu une croissance de 13 % sur le plan de la construction logements.

Plusieurs nuances

L’analyste principale de marché de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), Geneviève Lapointe, a apporté plusieurs nuances aux données présentées par l’INSQ.

«Tout d’abord, l’INSQ a tiré ces données de l’<@Ri>Enquête sur les permis de bâtir <@$p> de Statistique Canada, a-t-elle souligné. Il est normal qu’il y ait une adéquation entre le nombre de permis de bâtir et le nombre de mises en chantier. Il arrive que des retards se présentent dans les projets et que la mise en chantier soit retardée.»

Mme Lapointe a confirmé que l’année 2013 avait été une bonne année sur le plan de la construction d’immeubles à logements pour les villes de Rouyn-Noranda et Val-d’Or.

«De gros projets d’habitation ont été réalisés dans les deux villes, a-t-elle précisé. À Rouyn-Noranda, par exemple, il y a eu la construction du Bleu Horizon qui comportait de nombreux appartements pour les aînés autonomes. Cela a fait bondir le nombre d’unités de logement construites pour cette année précise.»

Selon Mme Lapointe, Rouyn-Noranda et Val-d’Or vont continuer d’avoir des mises en chantier d’habitation de type locatif en raison du peu de logements disponibles. Il y a donc une nécessité d’en bâtir.

Différences de marché

Le marché de Val-d’Or a connu une diminution en début d’année 2017. Entre janvier et juin, il y a eu 46 mises en chantier, alors que l’année précédente, il y en avait eu 80 pour la même période.

«La situation de Val-d’Or pourrait se renverser, a indiqué Geneviève Lapointe de la SCHL. Rouyn-Noranda a, pour sa part, connu une légère augmentation pour les mois de janvier à juin 2017. Amos est une ville plus difficile à prévoir parce qu’il y a de très grandes variations d’une année à l’autre.»