23 juin 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

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©TC Media - Patrick Rodrigue

Environ 75 personnes ont assisté aux conférences du mercredi 21 juin, qui portaient sur les impacts des changements climatiques, tandis qu’une soixantaine de participants ont pris part aux ateliers de réflexion du lendemain, y compris quelques élus.

Seule ombre au tableau: alors que le Forum Planèt’Ère réunissait à Montréal des gens de partout dans la Francophonie, aucun participant de l’extérieur ne s’est déplacé pour le volet régional. C’était d’ailleurs la première fois que l’Abitibi-Témiscamingue accueillait un tel volet dans le cadre de ce forum international mis en place il y a 20 ans.

«C’est dommage, mais ce n’est pas dramatique. Ces deux journées ont permis un bon brassage d’idées centrées sur les réalités de la région et de quelles manières nos gens y font face. On ne veut d’ailleurs pas en rester là. Il y aura une suite aux réflexions qui ont été amorcées», a indiqué Nathalie Cossette, agente d’information à l’UQAT.

Puits de carbone

Quant aux arbres, ceux-ci ont été plantés dans une parcelle de terrain envahi par les herbes sauvages entre la pointe nord-est du pavillon principal de l’UQAT et la piste d’athlétisme. En grandissant, le carbone qu’ils capteront devrait amplement compenser les émissions de gaz à effet de serre générées par les participants et les diverses activités organisées dans le cadre du volet régional du Forum Planèt’Ère.

«Il y a du bouleau jaune, du chêne rouge, de l’érable rouge, du pin rouge, de l’épinette blanche et du pin blanc, a détaillé le professeur Osvaldo Valeria, doyen intérimaire à la recherche et à la création de l’UQAT. Les arbres ont été plantés volontairement proches les uns des autres. D’abord, il y aura de la mortalité naturelle. Ensuite, cela va générer une compétition qui rendra les arbres survivants plus forts.»