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23 juin 2017

Plus de 20 000 actions posées par des pharmaciens en 2 ans

Pharmacie

©depositphotos.com/Dmitry Kalinovsky

Depuis l’avènement de la loi 41, qui donne davantage de pouvoirs aux pharmaciens québécois, soit il y a deux ans, au moins 19 320 services ont été offerts par des pharmaciens de l’Abitibi-Témiscamingue.

Ce nombre de services n’inclut toutefois que les services offerts sous le régime d’assurances public, ce qui signifie qu’on peut pratiquement le doubler si on tient compte de tous les clients qui bénéficient d’assurances privées.

«On en fait beaucoup, a confirmé Marise Quirion, pharmacienne-chef à la Pharmacie Jean-François Rondeau, affiliée à Jean Coutu, de La Sarre. On fait de la prolongation d’ordonnance, de santé voyage, de cessation tabagique, de femmes enceintes, d’infections urinaires, la prescription pour les poux.»

Chaque jour, les pharmaciens effectuent des gestes en ce sens. «Au niveau des voyages, ça s’est calmé un peu car les gens voyagent beaucoup l’hiver, mais il y a des journées où on peut avoir 20 patients par jour qui veulent partir dans le sud», a-t-elle témoigné.

Libérer les médecins

Bien qu’il soit difficile d’évaluer si ces services permettent de désengorger les urgences, la nouvelle loi a l’avantage de libérer les médecins. «Ça leur laisse traiter des choses plus particulières ou complexes, parce que ce qu’on fait, ce sont des choses plus simples, qui ne nécessitent pas de diagnostic», a fait remarquer Mme Quirion.

Fini le temps où on devait se rendre à l’urgence pour faire renouveler une prescription. «On en voit de moins en moins. Il y a deux ans, le sans rendez-vous n’était pas ce qu’il est aujourd’hui, alors souvent, les patients se retrouvaient à l’urgence en priorité 5, la dernière, et attendaient jusqu’à 16h», a-t-elle raconté.

«Grâce à la nouvelle loi, nous pouvons prolonger la prescription. Ça profite surtout aux gens qui n’ont pas de médecin de famille, mais aussi à ceux qui sont en attente d’un rendez-vous avec leur médecin. Par exemple, pour les jeunes femmes qui veulent faire renouveler leur contraceptif, on ne passe maintenant le test PAP qu’aux trois ans. En renouvelant leur prescription annuellement, on évite des grossesses non-désirées», a souligné la pharmacienne.

Formation

Ce nouvel aspect de la profession de pharmacien est dorénavant enseigné à l’université. Pour ceux qui pratiquent déjà depuis plusieurs années, une formation législative est obligatoire avant de pouvoir prodiguer ces services.

«Nous sommes tenus, par notre code déontologique, de ne pas offrir ces services si nous ne nous en croyons pas capables», a précisé Mme Quirion.

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