Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Actualités

Retour

23 juin 2017

Fromabitibi : le succès du lait de vache

©Photo TC Media - Marc-André Gemme

Un an après s’être lancé dans la production de fromage à base de lait de vache, Guillaume Lemieux affirme que c’est non seulement un grand succès pour Fromabitibi, mais un projet qui a sauvé son entreprise.

«C’est la meilleure décision d’affaires que j’ai prise, sans ça j’aurais peut-être tout lâché», a lancé le propriétaire de la fromagerie Fromabitibi. Le succès de ce nouveau produit a été tel, qu’il n’arrive plus à répondre à la demande.

«L’année dernière, mon objectif était de faire une batch de fromage de vache aux deux semaines et en ce moment j’en fais deux par semaine et on passe bientôt à trois», a indiqué M. Lemieux.

Après seulement deux semaines sur les tablettes, le fromage de lait de vache avait déjà éclipsé celui de chèvre au niveau des ventes. «C’est plus facile de rentrer dans les épiceries et ça nous ouvre le marché des dépanneurs», a souligné M. Lemieux.

C’est un succès inattendu, mais très bien accueilli par M. Lemieux. À la même date l’an dernier, il embauchait deux employées, ses sœurs, pendant la saison estivale. «Elles étaient à temps partiel et tombaient sur le chômage pendant l’hiver, a expliqué M. Lemieux. L’hiver dernier, elles ont pu travailler toute la saison à temps plein.»

Il a même fait l’embauche récente d’un troisième employé, qui assurera la livraison dans les commerces de l’Abitibi-Témiscamingue. «C’est moi qui faisais la livraison et ça prenait quand même beaucoup de temps dans ma semaine, alors vu qu’on augmente encore la production, j’avais besoin d’embaucher quelqu’un d’autre pour livrer nos produits», a-t-il ajouté.

Les chèvres seront toujours là

Guillaume Lemieux l’admet, le fromage au lait de vache a probablement sauvé son entreprise, mais les chèvres garderont toujours une place privilégiée à sa ferme. «J’ai encore une clientèle stable qui continue d’acheter mes fromages de chèvre alors c’est un produit important pour l’entreprise, a affirmé Guillaume Lemieux. Sans ce produit-là, je devrais me débarrasser de mes chèvres. Aujourd’hui encore, je suis un agriculteur avant d’être un fromager.»

En plus d’élever des chèvres, M. Lemieux fait également l’élevage de poules pondeuses et, depuis quelque temps, de porcs. Une partie de ses champs est également réservée à la culture maraîchère. «Cette année encore, je vais faire la tournée des marchés publics, c’est là que je me suis fait connaître», a-t-il annoncé.

Vous pourrez donc vous procurer ses produits au marché public le plus près de chez vous.

Agrandissements

Avec l’augmentation de la demande et le plus grand nombre d’employés, les installations actuelles situées dans le secteur Colombourg de Macamic ne répondent plus aux besoins de l’entreprise. D’ici l’automne, un nouveau bâtiment sera construit en annexe à l’usine de transformation actuelle. «On est rendu serré alors ça va être plus pratique et agréable d’avoir un plus grand espace de travail», a affirmé Guillaume Lemieux.

Transformer les déchets en or

Tel que mentionné plus haut, depuis quelques mois, Guillaume Lemieux s’est lancé dans la production porcine. Cette production lui permet non seulement de diversifier son offre au marché, mais de gérer une matière résiduelle provenant de la production de fromage. «Un des résidus de la production de fromage, ce qu’on appelle le petit lait, est donné aux porcs, ils en raffolent et ça fait de très beaux cochons.»

La plupart du temps, ses cochons sont au pâturage ou ils passent leurs journées à brouter et à prendre du soleil. «J’ai dû baisser le nombre de chèvres que j’avais, mais je trouvais ça triste de voir l’étable vide alors j’ai commencé par ajouter des poules et là des cochons», a souligné M. Lemieux.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média