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21 juin 2017

Le CISSSAT s’engage à réduire l’utilisation d’infirmières externes

Le président-directeur général du Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT), Yves Desjardins, s’est engagé à réduire l’utilisation d’infirmières issues d’agences de main-d’œuvre indépendante (MOI).

C’est à la suite d'une question de Carole Gendron, infirmière clinicienne et présidente du comité exécutif transitoire du Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue (FIQ), que le PDG du CISSSAT s’est engagé à réduire l’utilisation de ce genre de main d’œuvre.

C’est un engagement ferme de diminuer l’utilisation de la MOI à travers l’établissement -Yves Desjardins

«Est-ce que l’administration s’engage à réduire le recours à ces travailleurs venus de l’extérieur de la région? a-t-elle demandé. Il y avait un engagement de la part de l’ancien PDG à l’effet de diminuer le recours à la MOI, mais rien n’a été fait à date.»

Elle explique que certains centres de santé vivent des problèmes avec cette main-d’œuvre externe et que leurs demandes de rencontres avec la direction ont été ignorées.

«Il y a des quarts de travail donnés à ces agences, à grands frais, alors que des salariés de la région sont disponibles à temps régulier et patientent à côté du téléphone, à la maison», a affirmé M. Gendron.

Des impacts

Toujours selon Carole Gendron, cette pratique d’engager du personnel de l’extérieur de la région contrevient aux orientations du ministère de la Santé et contribue à créer une érosion au niveau de l’économie locale. «Cet argent-là ne reste pas ici, les gens partent et retournent à Montréal ou Québec», a affirmé Carole Gendron.

Elle explique également que la qualité des soins est affectée par cette méthode de travail. «Ces infirmières ne prennent jamais de responsabilités dans les équipes où elles sont, ça prend toujours quelqu’un du CISSSAT pour prendre la responsabilité, a-t-elle indiqué. Ils viennent ici, font le travail et repartent, ce qui n’a pas été fait doit être ramassé par les équipes. Présentement, le personnel du CISSSAT est en colère, ça les révolte», a lancé M. Gendron.

Un engagement ferme

«C’est un engagement ferme de diminuer l’utilisation de la MOI à travers l’établissement et je vous tends la main afin de travailler en partenariat avec nous pour m’assurer de trouver une solution commune», a affirmé Yves Desjardins.

«Vous avez tout à fait raison que les sous ne restent pas ici et que ça crée une instabilité au niveau des services. C’est vraiment quelque chose d’important pour nous de faire en sorte que les postes soient allongés, permanents avec moins de temps partiel. C’est pourquoi nous avons besoin de travailler avec vous.»

400 000 $ au budget

Le budget du CISSSAT pour la prochaine année alloue un montant de 400 000 $ pour l’embauche d’infirmières venant de l’extérieur de la région. «Est-ce que cette somme inclut seulement les heures travaillées ou si ça comprend les frais de transport et d’hébergement?», a demandé Carole Gendron au conseil d’administration du CISSSAT.

De tous les membres de la direction qui étaient présents lors du conseil d’administration du mois de juin, personne ne semblait être en mesure de répondre à cette question. Le PDG, n’ayant pas la réponse, s’est tourné vers sa directrice des ressources humaines, qui ne savait pas plus et a redirigé la question vers le service des finances qui avait présenté le budget. Cette dernière ne savait pas la réponse non plus, mais s’est engagé à la trouver.

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