Radiothérapie : un seul accélérateur prévu

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Le centre de radiothérapie ne possédera qu’un seul accélérateur selon ce qu’a annoncé le PDG du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) Yves lors du dernier conseil d’administration.

«C’est très rare au Québec puisque la plupart des centres en ont beaucoup plus qu’un», a expliqué Yves Desjardins.

Par exemple, le site Glen du CUSM compte sept accélérateurs de ce genre. Le centre de Rouyn-Noranda sera tout de même prêt à s’agrandir si le besoin est là. «On va avoir un deuxième endroit, qui sera vide, mais qui pourra éventuellement accueillir un autre appareil s’il y a un bris ou si la demande devient trop élevée», a-t-il ajouté.

Le centre sera construit sur le site actuel de l’hôpital de Rouyn-Noranda. «Il faut que ce soit sur le site, afin que les patients puissent passer de l’hôpital à ce pavillon-là», a expliqué le PDG. Le pavillon risque d’être isolé des immeubles actuels, mais connecté par l’entremise d’une passerelle.

Une entente pour accélérer le plan clinique

Une entente a été signée avec le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) qui permettra d’accélérer le processus de réalisation de ce plan clinique. «Notre objectif est audacieux, mais on vise de réaliser le plan clinique d’ici la fin septembre», a annoncé la Dre Annie Léger lors du conseil d’administration du CISSSAT qui a eu lieu le 15 juin dernier à La Sarre.

Une première rencontre avec le CUSM est déjà à l’agenda pour le 24 juillet prochain. «Une délégation du CISSSAT se rendra au site Glen du CUSM, a expliqué la Dre Léger. Ils ont mobilisé leur équipe de radiothérapie pour nous recevoir et nous faire visiter leurs installations afin qu’on comprenne concrètement comme fonctionne un centre de radiothérapie.»

Selon Dre Léger, la volonté du CUSM est de rendre le futur centre de radiothérapie du CISSSAT le plus autonome possible, le plus rapidement possible. «Pour nous c’est rassurant puisqu’on va faire affaire avec une équipe très compétente, qui a beaucoup d’expertise», a ajouté la Dre Léger.

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