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24 mai 2017

Le SEUAT réitère et exige une enquête publique

©TC Media - Marie-Hélène Paquin

Déçu de la réponse de la Commission scolaire de Rouyn-Noranda (CSRN) face à sa demande d’enquête publique concernant son acharnement à faire congédier trois enseignantes, le Syndicat de l’enseignement de l’Ungava et de l’Abitibi-Témiscamingue (SEUAT) réitère et affirme que l’employeur refuse de mettre la vérité à jour.

Le Syndicat affirme que les commissaires se sont enfermés dans le déni. « Au moment d’interpeller le Conseil des commissaires [le 15 mai], nous avions la croyance sincère que celui-ci prendrait au sérieux nos préoccupations ainsi que nos demandes», a déclaré Luc Gravel, président du SEUAT, par voie de communiqué

«Or, loin de prendre la situation au sérieux, la CSRN s’en prend de nouveau dans un communiqué du 16 mai 2017 aux trois enseignantes que la CSRN a aujourd’hui l’obligation de réintégrer en alléguant de nouveau leur incompétence et leur incapacité alléguées alors qu’absolument rien n’a permis de le démontrer et que les tribunaux ont déclaré que, en raison de sa propre inaction, la CSRN est forclose d’agir», a-t-il ajouté.

«À notre avis, la CSRN recourt à une manœuvre dénigrante et diffamatoire afin de détourner ainsi l’attention des véritables problèmes que nous avons signalés au Conseil des commissaires, ce qui est absolument inadmissible», poursuit-il.

Les faits

Rappelons que la CSRN avait congédié trois enseignantes en 2014-2015, dont une pour incapacité et deux pour incompétence. Comme elle ne l’a pas fait dans les délais prescrits par la convention collective, le SEUAT a remporté ses six griefs contre la CSRN, qui est elle-même allée en Cour supérieure avec ces dossiers, jugeant que ces enseignantes ne devaient pas retourner au travail. Déboutée en Cour supérieure également, la CSRN se voit donc dans l’obligation de réintégrer ces trois employés jugées inaptes ou incompétentes.

Le SEUAT estime tout de même que la CSRN a congédié ses trois membres de façon injustifiée. «Dans le contexte que nous connaissons aujourd’hui et compte tenu que même la Cour supérieure a été interloquée par les agissements de la CSRN, le refus de la CSRN de faire enquête et de faire la lumière est extrêmement préoccupant et laisse songeur sur la nature des faits que la CSRN souhaite ne pas vouloir mettre à jour relativement à ses pratiques en matière de demandes d’expertises médicales dans les dossiers d’invalidité. Qu’est-ce que la CSRN a à cacher?», a martelé Luc Gravel.

«De l’avis du SEUAT, ce refus de faire enquête ressemble fort à une opération de camouflage et un refus de rendre des comptes aux contribuables sur des questions légitimes reconnues comme telles par la Cour supérieure», a-t-il déclaré.

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