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17 mai 2017

Patrick Rodrigue - prodrigue@lexismedia.ca

Les chenilles sont de retour

La Ville déploie des mesures préventives

©TC Media - Philippe de la Chevrotière

Alors que Rouyn-Noranda se prépare à vivre une nouvelle infestation de chenilles de la livrée des forêts, la Ville a décidé de prendre des mesures pour en contrôler les populations.

À compter du 21 mai, certains arbres en milieu urbain, principalement localisés au centre-ville, seront traités par un entrepreneur en extermination. Cependant, comme le traitement implique de laisser les chenilles se rassembler en colonies afin de pouvoir appliquer l’insecticide très localement, les gens devront faire preuve de patience.

Les endroits qui seront traités seront identifiés par une signalisation spéciale que la population est incitée à respecter et à laisser en place. Afin d’éviter tout contact malencontreux avec le produit, les propriétaires d’animaux domestiques sont priés de ne pas s’approcher des zones traitées.

Un insecte ravageur

La livrée des forêts ne se reproduit qu’une fois par année. Les premières chenilles apparaissent habituellement au début du mois de mai. Dès leur apparition et jusqu’à ce qu’elles atteignent la maturité, vers la mi-juin, elles peuvent causer des ravages dans les arbres feuillus en dévorant leur jeune feuillage avec avidité.

La livrée des forêts préfère le peuplier faux-tremble, son hôte préféré, mais elle peut aussi s’attaquer à près d’une trentaine d’autres essences feuillues, dont le bouleau à papier, l’érable à sucre, les saules et le chêne rouge. Les dégâts qu’elle cause sont impressionnants, mais les arbres arrivent généralement à récupérer et même à régénérer leur feuillage.

Des méthodes de combat à domicile

Outre le traitement commandé par la Ville de Rouyn-Noranda, les propriétaires qui souhaitent protéger leurs arbres d’ornementation peuvent en asperger les feuilles et le tronc avec une eau additionnée de savon à vaisselle, dans une proportion d’une cuillère à thé par litre. On peut aussi recourir à l’insecticide biologique Bacillus thuringiensis (B.t.), vendu sous diverses marques de commerce.

Par ailleurs, lors d’infestations graves, comme c’est le cas depuis maintenant deux ans en Abitibi-Témiscamingue, la mouche sarcophage vient à la rescousse. Cet insecte parasite, qui se manifeste vers la fin de juin, se nourrit des chrysalides dans les cocons, les empêchant ainsi de devenir des papillons qui iront pondre d’autres œufs. Malgré sa ressemblance avec certains insectes piqueurs, elle est inoffensive pour les humains.

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